Rencontre avec Alexandre Najjar à la Faculté de Pédagogie Section II de l’Université Libanaise
Mardi 11 avril 2017
Lorsque nous avons proposé, à l’occasion du mois de la Francophonie une rencontre avec l’écrivain libanais francophone, Alexandre Najjar, autour de L’Ecole de la guerre, l’intérêt que cette activité culturelle a suscité auprès des élèves et des étudiants a dépassé nos espérances. La salle de l’Institut français du Liban ne pouvant accueillir tous ceux qui désiraient participer, nous avons alors réservé une séance particulière à la Faculté de Pédagogie, Section I et II confondues.
Nous nous sommes ainsi retrouvés au théâtre de la Section II, mardi 11 avril pour une lecture multiple du livre par le biais d’activités ludiques.
Après les allocutions de Madame Ilham Slim-Hoteit, Secrétaire Générale de l’ALEF et de Madame Sophie Nicolaïdès-Salloum, Présidente de l’ALEF, Maître Alexandre Najjar a expliqué la genèse de son livre et les raisons qui ont présidé à l’écriture de L’Ecole de la guerre : donner la parole aux enfants qui en ont été privés durant le conflit et témoigner en tant qu’écrivain pour sensibiliser le lecteur libanais ou étranger aux conséquences tragiques de tout conflit armé.
Les étudiants ont ensuite pris la parole pour présenter leurs travaux.
Section I
Les étudiants de la 1ère année en éducation artistique (Section I) ont présenté un tableau intitulé « Mémoire de guerre, avenir de paix » inspiré de l’Ecole de la guerre, fruit d’un travail collectif.
Une vidéo de témoignages d’adultes ayant vécu la guerre a fait ressurgir des moments de peur, le spectacle tragique des victimes du conflit.
Section II
Les étudiants en enseignement de la langue française au primaire (groupe B) ont mis en relief le lien entre la littérature et la peinture en comparant L’Ecole de la guerre et le tableau de Picasso Guernica.
Les étudiants du groupe A ont lu des quatrains composés par eux-mêmes sur le l’évasion qu’ils ont voulu traiter par le biais de la poésie.
De nombreuses questions, entre autres, sur l’écriture du récit, sur les sentiments de l’écrivain ont été posées au cours de l’entretien avec Alexandre Najjar. L’auteur y a longuement répondu, émaillant son discours d’anecdotes plaisantes.
La rencontre s’est terminée par des chansons.
Les étudiants en éducation musicale (Section I) ont choisi d’accompagner à la guitare la lecture à trois voix du chapitre « Aimer » alors que se déroulaient sur l’écran des photos de la guerre, parfois poignantes, parfois émouvantes.
Les étudiants de l’enseignement en langue française et en éducation musicale (Section II) ont chanté en français et en arabe la vie et l’espoir dans un avenir meilleur pour le Liban.
Nous remercions Madame le Professeur Thérèse Hachem, Doyenne de la Faculté de Pédagogie, d’avoir encouragé les étudiants à participer à cette activité culturelle. Nous remercions également Madame Claire Hélou, la Directrice de la Faculté de Pédagogie-section II pour son implication et son accueil très chaleureux
Nos remerciements s’adressent aussi aux professeurs qui ont encadré les travaux des étudiants.
Nous remercions enfin, tout spécialement les coordinatrices de cette rencontre, Madame Ilham Slim-Hoteit, Secrétaire générale de l’ALEF, Madame Maha Husseini, membre du Bureau de l’ALEF, Madame Najwa Assaad et nous adressons un merci particulier à Madame Franceline Daher pour les efforts accomplis en vue de la réussite de cette matinée.
En conclusion, cette activité culturelle a prouvé que le français peut s’enseigner en relation avec d’autres disciplines, que les étudiants sont capables d’une grande créativité si le sujet les intéresse et qu’ils nous surprendront toujours par la beauté de leurs travaux.