Dîner des Lettres: « Le Liban au prisme de la littérature »

Dîner des Lettres

« Le Liban au prisme de la littérature »

L’ALEF était présente:

L’écrivain Maître Alexandre Najjar a invité l’Association Libanaise des Enseignants de Français (ALEF) au « dîner des Lettres » ( conférence et dîner), organisé, en son honneur, par M. Maïk Nacouzi et M. Nadim Chouiri en partenariat avec l’Institut Français du Liban (IFL), à l’Espace des Lettres le 16 juin à 19h30.

Déléguées par la Présidente Mme Sophie Nicolaïdès-Salloum,

Mmes Ilham Slim-Hoteit, Maha Husseini et Nada Sleiman-Mehdi ont assisté à cet événement.

Ce fut une soirée très agréable. L’entretien avec l’écrivain était très intéressant et enrichissant : il a porté sur des sujets d’actualité : l’identité libanaise, l’importance de la lecture, la mission de l’écrivain …

Le débat s’est terminé sur une note optimiste : le Liban renaîtra sûrement mais il faut que les jeunes ne partent pas. « Le Liban est malade » dit M. Alexandre Najjar, il faut l’aider à se rétablir.

Merci M. Najjar pour ces moments inoubliables.

Ilham Slim-Hoteit

Secrétaire Générale de l’ALEF

Rencontre avec l’écrivain français Laurent Gaudé

Rencontre passionnante et enrichissante Avec M. Laurent Gaudé

La rencontre a eu lieu le 14 juin à 15H30 sur Zoom : elle a réuni, en présence de l’écrivain M. Gaudé, les étudiants et les enseignants chercheurs de toutes les Facultés des Lettres des Universités libanaises. L’Université Libanaise, l’Université Saint-Joseph et l’Université Islamique étaient au rendez-vous.

Étaient présentes Madame Sophie Nicolaïdès-Salloum, Présidente de l’ALEF, les membres du Bureau Central de l’ALEF Mmes Ilham Slim-Hoteit, Maha Husseini, Ghiwa Ghanem, Joséphine Akl, Lama Arnaout-Tannir, Natacha Mneimneh et M. Habib Zorkot.

Tout d’abord le discours d’accueil de la Présidente de l’ALEF :

« Notre association organise depuis quelques années des rencontres avec des écrivains français et francophones. Après Alexandre Najjar et Philippe Claudel, nous accueillons aujourd’hui Monsieur Laurent Gaudé, un écrivain connu et reconnu sur le plan international.

Notre monde est confronté actuellement à de graves problèmes : catastrophes naturelles ou causées par l’homme, pandémie(s), intensification des conflits armés, entre autres, ébranlent les assises de notre planète.

Devant cette situation, certains écrivains se sentent investis d’une mission sociale et, par le pouvoir du verbe, nous mettent en garde devant les dangers qui nous menacent.

Au nom de l’ALEF, je remercie pour leur participation les étudiantes et les étudiants et les professeurs qui les ont dirigés, en particulier Mme Rima Mawloud qui a participé à l’organisation de cette activité.

Je remercie également notre webmestre, M. Habib Zorkot, chargé de la logistique numérique et Mme Ilham Slim-Hoteit, notre secrétaire générale qui a entrepris les démarches, a entretenu une longue correspondance avec l’assistante de M. Gaudé et s’est ensuite investie, avec son efficacité coutumière, à l’organisation de la rencontre.

Mes remerciements s’adressent à M. Gaudé pour avoir accepté de répondre aux questions des jeunes libanaises et libanais qui, en ces temps troublés, voient dans la culture une lueur d’espoir vers un avenir meilleur.

J’adresse, enfin, mes remerciements à l’Ambassade de France dont le soutien moral et financier contribue à la réalisation de nos projets ».

A suivi le discours de Pr. Rima Mawloud, Coordinatrice du Comité de la recherche en Langue et Littérature Françaises à l’École Doctorale des Lettres, Sciences Humaines et Sociales : «Ma joie est immense aujourd’hui de rencontrer mon écrivain préféré, Laurent Gaudé, même virtuellement pour échanger avec lui sur son travail d’écrivain, sa façon singulière d’aborder les sujets de l’actualité problématique, son rapport particulier au théâtre et sa transposition originale de la réalité via la fiction.

D’ailleurs, la plupart de vos romans M. Gaudé constituent le corpus d’étude de nos cours et nos étudiants sont fascinés par cette plume attachante et singulière.

Vous lire, c’est entamer un voyage hors normes aux frontières du temps et de l’espace.

J ’avoue que le livre qui nous a profondément touchée c’est « Écoutez nos défaites » puisqu’ il traite une histoire dont les évènements se passent au Liban.

Nous attendons impatiemment vos réponses à nos interrogations et je cède la parole aux étudiants pour qu’ils vous posent leurs questions ».

Admirablement dirigée par Mme Sophie Nicolaïdès-Salloum, la séance du débat fut le moment fort de la rencontre. Les étudiants-chercheurs ont fait preuve d’un très haut niveau académique, ciblant par leurs questions profondes et pertinentes les différents aspects d’une œuvre foisonnante et riche. Ils ont mérité l’admiration et l’attention de l’auteur qui les a complimentés sur la qualité de leur travail.

Pour la synthèse, Pr. Mawloud a fait un bilan des questions posées par les étudiants et des réponses de l’écrivain. Elle a précisé : « Pour Laurent Gaudé, on ne peut pas opposer roman et Histoire, « mon but n’est pas de trouver la vérité historique, mais la vérité humaine » dit-il. Ses personnages traversent souvent la solitude dont ils sont entourés. Le temps du roman pour Gaudé est presque toujours le moment d’une quête initiatique, les personnages sont beaucoup plus eux-mêmes à la fin du roman plutôt qu’au début. Ils évoluent ils sont aussi un peu fautifs et cette torsion les rapproche du lecteur car le roman n’est pas un endroit du jugement. Gaudé croit à la force des mots et à la puissance du verbe. Bref, c’était une rencontre passionnante très réussie ».

Le mot de la fin est prononcé par Mme Ilham Slim-Hoteit : « Rencontre enrichissante sur des sujets brûlant d’actualité. Les échanges entre l’écrivain et les étudiantes (sur le genre, la vision du monde, la quête identitaire ou l’immigration…) portent en germe des réflexions à propos de l’avenir : la mission de l’écrivain, les actions que chacun de nous, dans la mesure de ses moyens, pourrait entreprendre pour amener des changements positifs qui pourraient améliorer la vie sur notre planète.

Pour terminer, permettez-moi de rappeler les activités que l’ALEF a programmées pour 2022 nous avons déjà fait des formations, des concours et des conférences. Restent dans notre programme d’autres actions que nous reprenons à partir de septembre : une formation sur l’écriture créative de la bande dessinée en classe de Français et deux concours un concours sur la BD et un autre sur le théâtre, en novembre et décembre ».

Témoignage

« La rencontre avec M. Laurent Gaudé était très réussie. Je remercie l’ALEF pour l’organisation de cet événement et pour nous avoir donné l’opportunité de dialoguer avec un écrivain très connu et dont les œuvres parlent au cœur et à l’intelligence. Nous avons fait la connaissance d’un écrivain passionné par la communication avec le lecteur… Dans ses œuvres (romans, pièces de théâtre, recueils de poèmes) il relate des sujets divers relevant de la réalité historique, des mythes, de problèmes sociaux ainsi que de sa pure imagination…sa singularité apparaît au niveau de l’écriture et de son approche humanitaire des personnages, des thèmes, du temps et de l’espace … Son originalité réside dans ce double statut d’auteur classique (au niveau de l’écriture et de certains thèmes) et d’un homme contemporain qui vit intensément les actualités poignantes de notre monde. Je remercie M. Gaudé d’avoir explicité deux positions opposées de ses personnages : dans le roman « le soleil des scorta », ils ont un attachement à la terre, alors que dans « Eldorado », ils choisissent de quitter volontairement le pays.

Gaudé a précisé que les deux romans peuvent dialoguer, et il s’agit d’interrogations sur la question de l’appartenance et de l’émigration

Les interventions de M. Gaudé suite aux questionnements des Étudiants- chercheurs de trois universités au Liban, témoignent de la profondeur de sa philosophie existentielle, ce qui me pousse à lire plus d’ouvrages de sa production littéraire.

Toutes mes Félicitations M. Laurent Gaudé! Cette rencontre est inoubliable! (Mme Maha Husseini-Mazraani).

Ilham Slim-Hoteit

SG de l’ALEF

Cérémonie de remise des prix du concours patrimoine 2022

L’ALEF a célébré la Journée Nationale du Patrimoine Libanais, JNPL
Le 27 mai à 16 heures se sont réunis sur Zoom pour célébrer la Journée Nationale du Patrimoine Libanais, les participants au concours « Autour du patrimoine », organisé par l’ALEF en partenariat avec L’Ambassade de France et accrédité par la Fédération Internationale des Professeurs de Français, FIPF.
Etaient présents à cette rencontre Mme Sylvie Lamy, Attachée de Coopération pour le français à l’Ambassade de France, Mme Sophie Nicolaïdès-Salloum, Présidente de l’ALE, les membres du Bureau Central de l’ALEF Mesdames Ilham Slim-Hoteit, Odette Yanni, Lama Arnaout-Tannir , Faten Kobrosli, Ghiwa –Ghanem, Joséphine Akl, Nada Sleiman- Mahdi, M.Habib Zorkot et grand nombre d’enseignants et de spécialistes de l’enseignement .
Pour commencer le mot d’accueil de la Présidente : « Au nom de l’ALEF, je vous souhaite la bienvenue, chers collègues, chers étudiantes, chers élèves
En cette Journée Nationale du Patrimoine, nous rendons hommage au Liban et à la jeune génération qui célèbre son pays et son patrimoine.
Les travaux que vous découvrirez sont une œuvre d’amour, d’attachement à ce pays et à son peuple qui, malgré les tempêtes, se tiennent toujours debout et persistent dans l’espoir d’un avenir meilleur.
Au nom de l’ALEF, je remercie les professeurs qui ont encouragé leurs élèves et leurs étudiantes à participer à ce concours et ont encadré leurs travaux.
Je remercie également les membres du Bureau central de notre association qui ont contribué à la réalisation de cette activité : Mme Odette Yanni, initiatrice du projet, Mme Nada Sleiman-Mehdi, Mme Faten Kobrosly qui ont encadré certaines productions, M. Habib Zorkot, notre webmestre qui excelle dans le domaine du numérique et la présentation des travaux et Mme Ilham Slim-Hoteit, notre secrétaire générale devant qui je m’incline pour son sens de l’organisation.
Mes remerciements s’adressent enfin à l’Ambassade de France dont le soutien moral et financier contribue à la réalisation de nos projets ».
A suivi la projection des vidéos des participants par M. Habib Zorkot. Mme Odette Yanni, initiatrice du projet, a ensuite posé des questions aux élèves et étudiants. Cela leur a permis d’exprimer leur amour pour leur pays et de mettre l’accent sur les différents aspects du patrimoine Libanais.
Enfin la proclamation des prix par Mme Nicolaïdès-Salloum :
« Le thème du patrimoine, très riche, a suscité la créativité des élèves et des participants. Ils se sont improvisés écrivains, récitants, photographes, acteurs, réalisateurs, musiciens, dessinateurs, cameramans, pour créer des œuvres uniques.
Vous découvrirez en visionnant les productions l’amour pour leur pays, son histoire millénaire, son architecture unique, son artisanat, ses artistes célèbres (musiciens, chanteurs, danseurs, écrivains…), sa gastronomie, ses coutumes ancestrales. Le Liban vit toujours dans leur cœur et ils, elles, lui rendent hommage par le pouvoir des mots et par le pouvoir de l’art.
Étant donné la grande qualité des productions, le jury a décidé d’attribuer des prix à chacune des productions.
Des prix ont également été attribués aux professeurs qui ont encadré les travaux.
Collège Protestant Français,CPF
Prix pour chaque production
Sous la direction de Mme Nada Sleiman-Mehdi
« Le centre-ville de Beyrouth en 3021 » (Sarah Al Machnouk – Céléna Younes – Céline Sleiman)
« Le centre-ville de Beyrouth en 2052 » (Ghada Chaar – Mia -lucile Akkad)
« Une cité au fond des eaux » (Alya Kouatly – Mia Mazloum)
« Journée à Baalbeck » en 5021 » (Karma Sammak – Sarah Takkouch)
« Downtown » (Julie farhat – Perla Demashkieh)
« Robauché » (Chloé Chaabi – Mona Bitar – Tamara Yassine)
Université Islamique du Liban
Prix pour chaque production
Sous la direction de Mme Dalia Said
« Le Liban : véritable trésor à exploiter » (Sandra Ezzeddine)
Sous la direction de Mme Lama Farhat
« Autour du musicien Peter Nehmé » (Nour Kiwan)
Université Internationale Libanaise
Sous la direction Mme Rania Takech
Prix pour « Le patrimoine libanais (Nicole Abdelnour -Diaa Tarhini – Mariam Koumayha)
Université Libanaise, Faculté des Lettres ,Section 5
Sous la direction de Mme Faten Kobrosly
Prix pour chaque production
« Beyrouth » (Joëlle Rizk)
« Le patrimoine libanais » (Zeina Al Arnaout)
École officielle Rmayleh
Sous la direction de Mme Nadine El Chabab
Prix pour chaque production
« L’eau de fleurs d’oranger » (Angélina Haddad)
« La dabké au Liban » (Line Chebbo)
« Feyrouz » (Vanessa Haddad)
« Le savon traditionnel » (Anastasia El Chabab)
« Baalbeck » (Hassan Jbeily)
Collège Notre-Dame de Balamand
Sous la direction de Mme Odette Yanni
« Le sentier lunaire »
Prix pour la compositrice Tala Darwich
Prix pour la composition musicale M. Matta Matta – Mme Gina Matta
Prix pour le chef de photographie Annie Coussa
Prix pour l’éditeur Georges Hayek
Et
Prix pour les acteurs Joe Katrib – Odette Yanni – Miabelle Abdo – Stéphanie Abboud – Simon Abboud – Sela Abboud
Grâce à ces productions, nous avons effectué un voyage dans l’espace et dans le temps. Des images nous promènent dans le passé, ravivent des souvenirs heureux mais prouvent en même temps que le Liban est toujours vivant dans le cœur de la jeune génération. Les jeunes talents portent en eux l’avenir de leur pays ».
Mme Ilham Slim-Hoteit a clôturé la séance en remerciant tous les participants pour ces moments inoubliables et pour avoir mis en valeur le patrimoine libanais avec beaucoup d’amour et d’attachement à leur patrie.
Elle a également rappelé le rendez-vous prochain de l’ALEF, il s’agit de la rencontre-débat avec l’écrivain français Laurent Gaudé. Cette rencontre est accréditée par la FIPF et organisée par l’Université Libanaise et l’ALEF en partenariat avec l’Ambassade de France au Liban le 14 juin à 15h30.
Lien vers l’enregistrement
De la cérémonie sur YouTubehttps://youtu.be/G7g-5rAo_M0
Ilham Slim-Hoteit
SG de l’ALEF
 

JIPF 2021: Après Covid 19: défis et perspectives

                   Projet de l’ALEF pour la troisième édition de la JIPF 2021

                                      « Après Covid 19 : défis et perspectives »

La pandémie de Covid 19 a entraîné l’introduction de l’enseignement en ligne demandant une adaptation et un changement des méthodes pédagogiques établies et nécessitant une formation renforcée des enseignants à l’emploi des outils numériques.

Les différentes crises auxquelles le Liban est confronté depuis 2019 ont accru les difficultés rencontrées par les enseignants qui ont dû faire preuve d’inventivité pour mener à bien leur tâche d’éducateurs.

L’Association Libanaise des Enseignants de Français (ALEF), désireuse de participer aux efforts de nos collègues, a proposé, au cours de l’année 2021, des formations sur l’enseignement en ligne et, pour briser la routine des élèves et des étudiants confinés, des concours sur la poésie, le théâtre en ligne et la chanson RAP et deux rencontres avec des écrivains qui ont remporté un vif succès.

Mais il reste encore beaucoup à faire. A l’occasion de la Journée Internationale des Professeurs de et en Français (JIPF), nous nous proposons de réfléchir, à partir des expériences passées, sur les stratégies à mettre en place pour renforcer la formation des enseignants sur des méthodes pédagogiques innovantes dans le domaine du numérique. Il est aussi très important de se pencher sur les relations entre enseignants et élèves perturbées par la longue période du confinement.

Notre projet en quatre points traitera ces différents sujets :

  • Projection d’extraits des concours de l’ALEF sur le confinement.
  • Une brève interview d’élèves et d’étudiants sur les aspects positifs du confinement.
  • Un podcast : recueillement de témoignages de membres de l’équipe pédagogique (interview du personnel enseignant, professeurs, psychologues, responsables de la vie scolaire) en vue de création d’un podcast qui sera diffusé lors des activités de la JIPF.
  • Une table ronde sur « Après Covid 19 : défis et perspectives » à laquelle seront invités des représentants du Ministère de l’Education et de l’Enseignement Supérieur (MEES), du Centre de Recherches et de Développement Pédagogiques (CRDP), de la FIPF, de l’Institut Français du Liban(IFL), de L’Agence Universitaire de la Francophonie(AUF), de l’Université Libanaise – Bureau des Langues, de TV5 et

CLE International …

Cette Table ronde traitera la problématique suivante :

Quelles stratégies face aux défis causés par la crise sanitaire ? Quels dispositifs pédagogiques innovants et durables pour la période de l’après Covid 19 ?

Les questions posées aux personnes interviewées porteront donc sur les stratégies d’avenir pour un enseignement de qualité, les dispositifs de formation innovants et durables pour assurer le développement professionnel des enseignants, notamment sur le plan du numérique, et les activités à mettre en œuvre pour retrouver une relation pédagogique saine entre tous les acteurs de l’enseignement, et entre les enseignants et les apprenants.

 

Public visé :

  • Les membres de l’ALEF.
  • Les différents acteurs pédagogiques : directeurs d’établissement et d’université, enseignants de français et en français, responsables de la vie scolaire, psychologues scolaires.
  • Un grand public.
  • Des élèves et des étudiants.

La Fée des Cèdres

La fée des cèdres
Vient de paraître …
L’Association Libanaise des enseignants de Français, ALEF, félicite la lauréate du concours « Raconte-moi une histoire » organisé en 2020 en partenariat avec l’Institut Français du Liban, IFL et les Éditions Hatem, Aya Marwan Hoteit, élève de CM1 au Collège Protestant Français, CPF, pour la parution de son histoire La fée des cèdres, aux éditions Hatem. Aya a bien exprimé d’une manière symbolique, accrochante et très subtile le parcours de la diaspora libanaise dans le monde.
D’autre part, le moment tragique de l’explosion de 4 août, qui a malheureusement coïncidé avec ce concours, est évoqué également d’une façon très émouvante dans son histoire.
La parution de son texte en ce moment, à la veille de la première commémoration de cet évènement atroce, est bien significative.
La SG de l’ALEF.

Remise des prix du concours de « La chanson rap »

Fête de la musique : le rap
Clôture en beauté
Dans une ambiance festive, joyeuse et détendue a eu lieu le 25 juin 2021, la clôture du plan d’actions de l’ALEF pour l’année 2020-2021, par la remise des prix du concours de « La chanson rap » qui avait pour thème le confinement.
Pour commencer, le discours d’accueil de la Présidente Mme Sophie Nicolaïdès-Salloum:
« Aujourd’hui, nous célébrons, avec quelques jours de retard, la fête de la musique avec le concours de la chanson RAP. C’est la dernière activité de cette année organisée par l’ALEF en partenariat avec l’Institut français et la Fédération internationale des professeurs de français.
Cette année a été riche en formations, concours et rencontres littéraires.
Six formations animées par des professeurs spécialisés dans un domaine spécifique : théâtre, poésie, enseignement à distance, enseignement hybride, plans B en cas de coupure d’électricité, et classe inversée.
7 concours pour les différents cycles scolaires et universitaires : poésie, théâtre, expression orale, chansons, écriture poétique et romanesque.
2 rencontres littéraires, l’une avec l’écrivain français Philippe Claudel et l’autre avec l’écrivain libanais francophone Alexandre Najjar.
Ces activités ont suscité un grand intérêt et remporté un vif succès.
Aujourd’hui nous terminons en chansons.
Je remercie tous les établissements qui ont participé à ces activités, le comité d’organisation (Mme Ilham Slim-hoteit , M. Habib Zorkot et moi-même) qui a œuvré avec dévouement et sans compter, tout le long de l’année, pour la réussite de nos actions, les membres du Bureau Central initiatrices des projets et formateurs et les professeurs qui ont encadré les élèves et des étudiants.
Je remercie l’Ambassade de France pour le soutien moral et financier qui a rendu possible la réalisation de tous nos projets.
Les chansons RAP présentées aujourd’hui nous ont étonnés et ravis par la créativité des élèves qui ont allié l’écriture, la musique et l’audiovisuel. Ils nous ont émus par l’expression de leur vécu, des problèmes causés par l’enseignement en ligne et le confinement et les conséquences sur le psychisme de la pandémie de Covid19 ».
M. Habib Zorkot a partagé l’écran pour exposer les différentes productions sélectionnées.
Dans l’entretien avec les élèves Mme Ilham Slim-Hoteit a posé des questions sur l’écriture des poèmes, le choix de la musique, le montage des vidéos …, les réponses enthousiastes des élèves ont montré que ce concours les a interpellés, il a répondu à leur goût de jeunes élèves et il leur a permis de travailler ensemble et de découvrir des compétences dont ils ne s’en doutaient pas et il a révélé des talents endormis. Il leur a permis également d’extérioriser leurs sentiments, leurs soucis et parfois leur révolte.
Vient ensuite, le témoignage de l’initiatrice du projet, Mme Lama Arnaout Tannir qui a remercié les participants et a insisté sur l’importance d’une telle activité pour l’enseignement/apprentissage d’une langue étrangère.
Proclamation des prix par Mme la Présidente
« Je ne peux que féliciter les écrivains interprètes, les réalisateurs et réalisatrices en herbe pour ce travail de grande qualité. Ils ont produit des clips qui pourraient concurrencer les professionnels du métier.
Le jury a sélectionné les 4 meilleurs clips ; chacun a ses qualités spécifiques ; c’est pourquoi nous n’avons pas fait de distinction entre eux.
Nous avons donc 4 lauréats ex-aequo.
Ghadi Succarieh et Léa Baroud du collège des Saints Cœurs Sioufi pour « 29 février »
Chris Bechara et Ralph Darwich du Collège des Saints Cœurs Sioufi pour « Le confinement »
Ahmad et Aya Hoteit du Collège Protestant Français, CPF pour « Franchissons les frontières »
Maria Abou Nader du Collège des Saints Cœurs Sioufi pour « Survivre ». »
Étaient présents à cette cérémonie : Membres du Bureau Central de l’ALEF, Mesdames Sophie-Nicolaïdès-Salloum, Maha Husseini, Joséphine Akl, Ghiwa Ghanem , Lama Arnaout-Tannir et M. Habib Zorkot, les enseignants qui ont encadré les élèves Mesdames Nancy Anaissy, Carole Bou Nader, Roula Abou Nader, Mélina Abou Chakra, les élèves et les conseillers pédagogiques.
Prochaines Réunions :
– Évaluation du plan d’actions 2021.
– Préparation du projet de la Journée Internationale des Professeurs du et en Français, JIPF.
– Conception des projets de 2021- 2022
– Pr. Ilham Slim-Hoteit
Secrétaire Générale de l’ALEF

Rencontre avec Alexandre Najjar

« Lire. Écrire » : l’univers littéraire.
Rencontre avec Alexandre Najjar
La rencontre avec l‘écrivain libanais, francophone Alexandre Najjar fut un moment de plaisir et d’échange très agréable, « un moment hors du temps » : élèves, étudiants et enseignants bien éminents se sont penchés sur une œuvre riche et foisonnante pour en dégager les différents aspects et mettre l’accent sur ses messages : une sorte d’osmose spontanée s’est établie, dès les premières minutes, entre l’écrivain et ses lecteurs.
Cette rencontre accréditée par la Fédération Internationale des Professeurs de Français, FIPF et organisée par l’Association Libanaise des enseignants de Français, ALEF pour son plan d’action de 2021, en partenariat avec l’Institut Français du Liban, IFL a débuté avec le discours d’accueil de la Présidente de l’ALEF, Mme Sophie Nicolaïdès-Salloum, suivi par le discours d’ouverture de M. Alexandre Najjar.
Le discours de l’auteur a porté sur son parcours d’écrivain. Ses lectures de jeunesse ont suscité en lui le désir d’écrire un récit que sa mère a dactylographié. Il a aussi commencé la rédaction d’un journal illustré par un de ses frères et dans lequel il proposait un concours. Il le prêtait à ses amis contre une somme modique et grâce à l’argent récolté, il achetait un livre qu’il offrait au gagnant du concours. Donc, dès son jeune âge, il a pratiqué l’écriture romanesque et l’écriture journalistique.
Au cours de son discours, il a insisté sur deux points importants : l’anglais ne concurrence pas le français, bien au contraire ; les jeunes libanais acquièrent ainsi une triple culture, arabe, française et anglo-saxonne. C’est pour eux une richesse que ne possèdent pas ceux qui ne pratiquent qu’une seule langue et cela explique aussi leur réussite dans le domaine des études à l’étranger et dans le domaine professionnel. Il a répété à plusieurs reprises que les nouvelles technologies ne sont pas un obstacle à la lecture, on peut lire un livre en version numérique comme un livre en version papier. Il leur a aussi conseillé de choisir des livres courts ou des nouvelles.
Dans son entretien avec les étudiants et les élèves la Présidente Mme Salloum a montré que « Les travaux sont d’une grande qualité et révèlent une créativité étonnante. Ils allient l’écriture et le dessin. Ils montrent une connaissance approfondie des œuvres étudiées ; s’y ajoute une sensibilité profonde et une communion avec l’écrivain qui a marqué les jeunes esprits. Les questions posées au cours de l’entretien ont révélé une maturité certaine de la part des élèves et elles reflètent en partie leurs soucis et leurs inquiétudes pour l’avenir».
La cérémonie est clôturée par la proclamation des prix .
Les lauréats:
– Notre Dame de Machmouche- Jizzine
Présentation d’un Power Point sur la biographie et l’œuvre d’Alexandre Najjar par
Anthony Haddad, Mayamer Harfoush,
Pio Awad.
Poème  » J’avais 15 ans »
– Sainte Anne Besançon, textes écrits à la manière de… : Lilia Abi Chacra, Céline Bekdache.
Retour :
Mme Joséphine Akel, membre du Bureau Central de l’ALEF :
« Le jour « J » jour de la rencontre avec Alexandre Najjar était attendue impatiemment.
Alexandre Najjar a touché la profondeur des âmes.
Merci M. Najjar pour les moments amicaux riches, pleins d’enthousiasme passés avec vous, auteur très modeste, très affectueux, très proche des cœurs.
Merci aux élèves pour leurs idées géniales, leurs participations en ces périodes de crise et leurs échanges intéressants.
Merci pour les efforts déployés des professeurs encadreurs. Grâce à cette activité lancée par l’ALEF, les élèves ont réalisé un rêve d’être en contact même si c’est virtuellement, avec un idôle présent en chair et os devant eux, communiquant ses idées avec clarté et franchise.
La bonne impression et l’impact positif que M. Najjar a laissés dans l’esprit des élèves leur ont appris beaucoup de valeurs :
Comment dialoguer, comment se défendre, comment oser, comment aimer la patrie, comment comprendre le bonheur, comment lutter pour la liberté et comment vivre l’espoir.
Goûtons ensemble la joie du succès et au prochain rendez-vous. Au revoir ».
Étaient présent.e.s de l’IFL Mesdames Sylvie Lamy, Attachée de Coopération Linguistique et éducative et Blandine Yazbeck, M. Mohamed Bouchelta (doctorant algérien) qui a participé activement au débat, les membres du Bureau Central de l’ALEF, Mesdames Sophie Nicoladès-Salloum, Joséphine Akel, Lama Arnaout Tannir, Maha Husseini , Ghiwa Ghanem, Faten Khaled Kobrosli, Hind Rif et M. Habib Zorkot, les élèves, les enseignants et les responsables pédagogiques.
Pr. Ilham Slim-Hoteit
Secrétaire Générale de l’ALEF