Vient de paraître : Florilège

Vient de paraître : Florilège

Concours 2020-2021 (récits, poésie, théâtre, chanson)

L’Association Libanaise des Enseignants de Français (ALEF) a le plaisir d’offrir en guise de cadeau des fêtes de fin d’année, à tous les participants à ses concours et à tous ses adhérents, son livre qui vient de paraître, Florilège, dédié à la mémoire de Jamil Salloum, l’ami fidèle de l’ALEF.

Pourquoi Florilège?

La pandémie de Covid 19 et les différentes crises que vit le Liban depuis 2019 ont entraîné une mutation des pratiques pédagogiques.

Pour aider les enseignants dans leurs efforts d’adaptation aux nouvelles conditions de l’enseignement/apprentissage, l’Association Libanaise des Enseignants de Français (ALEF), a proposé, au cours de l’année 2020-2021, des formations sur l’enseignement en ligne, et, pour briser la routine des élèves et des étudiants confinés, des concours sur la poésie, le théâtre en ligne, la chanson RAP et deux rencontres avec des écrivains, activités qui ont remporté un vif succès.

Etant donné l’excellence des prestations des élèves et des étudiants, nous avons pris la décision de publier les productions des lauréats de tous les concours organisés en 2020-2021.

 

Nos concours de 2020-2021, présentés ci-dessous, sont tous accrédités par la Fédération Internationale des Enseignants de Français (FIPF) et organisés en partenariat avec l’Institut Français du Liban (IFL).

 

– « Raconte-moi une histoire »

Organisé en 2020 et adressé aux élèves du préscolaire et du primaire, il vise à cultiver l’imaginaire, l’art de raconter et à familiariser les élèves avec la structure d’un récit. Ce concours a été parrainé par les Editions Hatem qui a eu l’amabilité de publier le premier prix « La Fée des cèdres » d’Aya Hoteit.

 

– « Jouons au théâtre en ligne : des représentations théâtrales virtuelles »

Ce concours favorise la cohésion du groupe classe, il contribue aussi à éveiller la créativité des jeunes dans tous les domaines, linguistique, artistique, culturel et social. Il est destiné au Cycle III de l’Éducation de Base (classes EB7, EB8, EB9), au Cycle secondaire (seconde et première S1 et S2) et au niveau universitaire (étudiants de FLE).

 

– « De vive voix »

Ce concours reprend les fameux contes des « Belles Histoires de Pomme d’Api » racontés par les élèves de la EB7 qui s’adressent aux enfants de la maternelle (GS). Il vise à accomplir un rôle ou une tâche innovante : lire de manière fluide et expressive son histoire et associer l’image à l’expression orale.

 

– « Ecris et dramatise-moi une poésie »

Ce concours concerne les classes de maternelle et du cycle primaire. Il se propose de familiariser les élèves avec la structure de la poésie, à écrire une série de vers et à lire de manière fluide et expressive sa poésie.

 

– « Poésie en chanson »

Ce concours s’adresse au cycle III de l’Éducation de Base : EB7, EB8, EB9. Il vise à consolider les connaissances théoriques sur la poésie et ses spécificités, motiver les apprenants à lire autrement un poème, s’inspirer d’un poème existant pour rédiger un poème personnel ou en groupe et développer l’interdisciplinarité entre écriture poétique et musique.

 

– « Poèmes en herbe »

Cultivées par nos élèves les futurs poètes, des poésies à divers thèmes, soit touchant des actualités du vécu des élèves, soit valorisant l’Amitié, l’Amour, le Beau ou même exprimant l’Injustice, la Peur, le Rêve et l’Espoir …

Classes concernées : cycle primaire.

 

– « Chanson Rap »

Pour ce concours, il a été demandé aux élèves de produire un texte de rap qui raconte leur propre expérience dans l’enseignement à distance durant le confinement sous forme de vidéo clip.

Public concerné : les classes de seconde et première.

 

– Pour les deux rencontres littéraires avec les écrivains Philippe Claudel et Alexandre Najjar, élèves et étudiants ont participé à des ateliers de lecture et d’écriture et ont écrit de beaux textes « A la manière de … ».

 

Ces concours ont interpellé les élèves et les étudiants, ils leur ont permis de travailler ensemble et de découvrir des compétences qu’ils ignoraient et ils ont révélé des talents endormis. Ils leur ont permis également de devenir écrivains, interprètes, réalisateurs, musiciens, acteurs et poètes en herbe. Pour ce travail de grande qualité, ils ont produit des clips qui pourraient concurrencer les professionnels du métier.

L’ALEF remercie les établissements scolaires et universitaires qui ont participé à ces concours, les élèves et les étudiant.e.s pour leur créativité, les enseignant.e.s qui ont encadré ces travaux, les membres du Bureau Central de l’ALEF, initiateurs de ces projets pour leur engagement, les comités de rédaction et  le comité d’organisation. d’organisation.

Elle remercie également la FIPF et l’Ambassade de France pour leur soutien moral et financier.

Enfin, elle remercie Aya Hoteit, l’élève du Collège Protestant Français CPF, d’avoir offert son tableau lauréat du concours pour la première de couverture.

La Secrétaire Générale de l’ALEF

Ilham Slim-Hoteit

Célébration d’une fête: JIPF 2021

Célébration d’une fête…

La Journée Internationale des Professeurs de/en Français

25 novembre 2021      

Enfin le grand jour !  …

 L’Association Libanaise des Enseignants de Français (ALEF) a célébré la fête des Professeurs de/en Français le 25 novembre de 16 à 18 heures.

Étaient présent.e.s : Mme Sana Hammoud, représentante du Directeur Général du Ministère de l’Education et de l’enseignement Supérieur, M. Fadi Yarak, Mme Marie Buscail, Conseillère Culturelle à l’Ambassade de France, Mme Cynthia Eid, Présidente de la Fédération Internationale des Professeurs de français (FIPF), Mme Sylvie Lamy, Attachée de coopération Linguistique et Educative, M. Jean-Noël Baléo, Directeur Régional Moyen-Orient (AUF), Mme Mirande Sfeir-Khalaf, Responsable de projets à l’AUF, Mme Nada Gergess el-Rahi, Responsable du Centre de Ressources (CRDP), M. Richard Bossuet de Tv5monde, la Présidente de l’ALEF, Mme Sophie Nicolaïdès-Salloum et les membres du Bureau Central de l’ALEF Mmes Lama Arnaout-Tannir, Maha Huseini, Ghiwa Ghanem, Joséphine Akl, Hasna Bouharfouche, Odette Yanni, Hind Rif, Carine Bechara,  Nada Mehdi-Sleiman, Ilham Slim-Hoteit et M. Habib Zorkot.

Nombreux spécialistes et responsables de la vie scolaire et universitaire étaient également au rendez-vous. Les étudiants et les élèves ont participé, en geste de reconnaissance, à la fête de leurs professeurs de/en français.

La cérémonie a débuté par l’accueil de la Présidente de l’ALEF : « Au nom de l’ALEF, je vous souhaite la bienvenue. Aujourd’hui, nous rendons hommage aux professeurs de français de par le monde et, spécialement, à nos collègues du Liban, ce pays qui vit la plus sombre période de son histoire.

Pourtant, les professeurs de français n’ont pas baissé les bras., ils ont persévéré dans l’accomplissement de leur mission s’adaptant, dans l’urgence, aux nouvelles méthodes de l’enseignement en ligne.

Notre association, soucieuse de les accompagner dans leur tâche, a proposé des formations sur l’emploi des outils numériques, l’enseignement en ligne, l’enseignement hybride, le théâtre en ligne, la classe inversée… Nous avons aussi pensé à des formations qui permettraient aux enseignants d’aider leurs élèves et leurs étudiants à participer aux concours organisés par l’ALEF. Pour briser la routine du quotidien, il était nécessaire de leur offrir une évasion vers d’autres mondes : le merveilleux, le théâtre, la poésie, la chanson… ces concours ont révélé des talents insoupçonnés de conteur, d’auteur dramatique, de poète, de compositeur, de musicien, d’acteur… et leur foi dans leur pays qui lutte vaillamment dans la tempête et l’espoir d’un avenir meilleur ».

Jean-Noël Baléo, Directeur Régional Moyen-Orient, AUF, a ensuite pris la parole en insistant sur l’importance de l’usage du numérique dans l’innovation pédagogique : « Dans ce contexte, l’AUF a placé le numérique au cœur de ses cinq priorités pour les quatre années à venir. Quels sont les facteurs qui incitent à apprendre le français au Liban ? Le premier facteur c’est l’offre éducative, la qualité et l’accessibilité de cette offre sur l’ensemble du système éducatif du primaire au secondaire à l’universitaire. Il y a aussi le facteur culturel général qui se rattache à la culture, au patrimoine et à la littérature. Mais aujourd’hui le français est une langue utilitaire, langue déterminante pour l’employabilité ici au Liban […].

Le français n’est pas en déclin, il est la cinquième langue mondiale, elle est pratiquée par plus de trois cent millions de locuteurs dont l’âge, en majorité, est inférieur à trente ans, c’est une langue des jeunes, langue utilitaire, langue d’employabilité, langue du numérique, d’échanges internationaux et d’échanges économiques…»

Mme Cynthia Eid, Présidente de la FIPF, a insisté dans son allocution sur le rôle du professeur de/en français dans la promotion et la diffusion de la langue française : 

« En ces temps d’incertitude et de changement, il me fait chaud au cœur de voir combien vous, enseignantes et enseignants de Français du monde, vous êtes passionnés, engagés, et fiers de votre métier. Ce 25 novembre, nous sommes en fête, une fête mondiale où vous êtes mis à l’honneur, vous les hussards de la francophonie qui méritez toute notre reconnaissance et notre estime […]. Nous voyons dans vos activités, que vous avez saisi la crise de la pandémie avec ses solitudes, ses contraintes et ses impasses pour la transformer en opportunités vous rapprochant davantage de vos apprenantes et apprenants, favorisant une relation individualisée, autant que possible, avec chacune et chacun, dans une continuité pédagogique que vous voyez la plus proche de la normale[…]. Vous avez redoublé d’efforts et de créativités pédagogiques… vous vous êtes efforcés de créer de nouveaux environnements d’apprentissage pour vos apprenants et ce même quand l’accès à la technologie faisait défaut. Aujourd’hui au nom de la FIPF, je rends hommage à chacune et chacun d’entre vous, vous chers enseignantes et enseignants, solidaires avec plus d’un million de professeurs de français au service de 120.000.000 d’apprenantes et d’apprenants de/en français dans le monde. Donc, vous n’êtes pas isolés. Vous êtes une vraie Armada francophone qui avance dans un seul but, celui de promouvoir la langue française dans sa diversité et ses spécificités et qui fait entendre sa voix auprès des gouvernements de vos pays pour améliorer la situation de l’enseignement du français et des enseignants du français. Vous êtes les héros et les héroïnes de cette fête. Vive les enseignantes et enseignants de français et vive la francophonie plurielle dans un monde plurilingue qui s’accepte ».

Madame Marie Buscail, Conseillère de Coopération et d’Action Culturelle à l’Ambassade de France a pris ensuite la parole : « Vous, associations, vous professeurs de français, vous menez une action déterminante pour la francophonie au quotidien et nous essayons de vous soutenir à travers une panoplie d’actions, de formations, d’animations pédagogiques et c’est cette complémentarité de nos actions qui fait notre force, en tout cas, c’est ma conviction.

Je vais saisir l’occasion de cette rencontre pour rappeler ce que nous avons fait ensemble à travers ces deux années de Covid 19. Nous avons pris, avec vous, ce visage de l’innovation qui nous a été imposé. Toute l’action du Service de Coopération a été d’envisager de vous accompagner à travers nos réseaux (Label CELF, France Education) mais aussi à travers nos partenaires, les écoles homologuées, nous avons essayé d’introduire des pédagogies novatrices, des outils plus modernes, avec l’objectif de rendre l’enseignement du français plus attractif pour les jeunes […]. Une troisième action que nous avons développée en faveur de la qualité de l’enseignement, ces deux dernières années, ce sont les formations diplômantes, mises en place en 2021 en partenariat avec l’Université Libanaise et l’Université Saint Joseph, sur l’ingénierie pédagogique à distance et la formation à la neuroéducation… ». Pour terminer, Mme Buscail a mis l’accent sur trois projets : La formation sur les curricula de l’enseignement français, le cristeur Ed’innov et l’accompagnement humain après la pandémie, projet qui s’appuie sur les antennes de l’Institut Français dans les régions et l’arrivée de volontaires français début 2022.

Enfin, Mme Sanaa Hammoud a transmis aux assistants le message du Directeur Général du Ministère de l’Education et de l’Enseignement Supérieur, M. Fadi Yarak.

 « Cette réunion est une réelle opportunité pour reconfirmer encore une fois que si le Liban est le cœur de la francophonie au Moyen-Orient, c’est à la formation académique et linguistique et aux compétences professionnelles et à l’investissement personnel quotidien de plusieurs générations de professeurs de français qu’il le doit. Comme vous le savez, notre système éducatif a été très impacté par la pandémie mondiale mais malgré cela on se tourne vers l’avenir, il ne faut pas que le Liban perde son plurilinguisme qui fait partie de son identité plurielle et contribue largement à l’attractivité des étudiants libanais par les employeurs.

Notre objectif est de renforcer le français à l’école. L’avenir de la francophonie au Liban repose sur une forte francophonie scolaire, sur les compétences, l’implication et le dévouement des enseignants de et en français».

Après l’ouverture c’est la table ronde : Modératrice : Mme Sophie Nicolaïdès-Salloum

En réponse à la première question, Mme Eid a proposé des projets collaboratifs entre les communautés éducatives du Liban et les communautés éducatives de monde.

Mme Gergess a fait part des projets futurs du CRDP. Pour favoriser le développement professionnel des professeurs, sont prévues des formations en ligne et en présentiel, accompagnées d’ateliers en plus des supports pour les enseignants.

  1. Richard Bossuet affirme que, pour aider les professeurs à renforcer les méthodes nécessitées par l’enseignement en ligne, Tv5 a créé de nouveaux sites et des dispositifs gratuits. Les stratégies d’avenir reposent sur la capacité d’apprendre, de collaborer, de transformer sa manière d’enseigner et de transmettre son savoir-faire.

Nous remarquons que ces réponses mettent en relief l’aide qui peut être apportée aux professeurs de français pour une meilleure maîtrise de l’enseignement en « abstentiel ».

Les réponses à la deuxième question, posées par Mme Maha Husseini, ont mis l’accent sur les formations – formations à la technologie, à l’insertion du présentiel dans la classe virtuelle –, et les pratiques d’évaluation, selon Mme Eid.

Le CRDP a prévu des modules téléchargeables et innovants pour l’enseignement hybride accompagnés d’activités également innovantes, l’usage de la plate-forme Microsoft Teams pour l’enseignement synchrone et asynchrone.

Pour sa part, Tv5 offre de nombreuses ressources et des dispositifs à utiliser à distance et à évaluer. Les ressources ont été améliorées pour créer des webinaires destinés aux enseignants en classe hybride. Un centre d’aide pour chaque webinaire après formation répond aux questions éventuelles. Le suivi est aussi pris en compte.

Les réponses à la troisième question ont traité l’état psychologique de l’enseignant, de l’apprenant et leurs relations.

 Pour Mme Eid, une relation saine passe par l’empathie, par des projets de groupe pour libérer la parole, moyen de guérir les maux du pays. Il est aussi important de développer les compétences comportementales. Une éducation inclusive (grouper garçons/filles, apprenants de classes sociales différentes, de différentes nationalités) est à conseiller. Enfin, l’apprentissage ne doit pas être cloisonné : l’apprenant forme un tout complémentaire composé d’un cerveau, d’un cœur et d’un corps.

Le CRDP se soucie également de l’état psychologique de l’enseignant et propose un encadrement psychologique et social par le biais d’ateliers. Sont aussi prévues des modules digitalisés destinés aux enseignants de plusieurs matières (EB1/EB6). Une importance est aussi accordée à l’école inclusive et à la pédagogie différenciée.

Selon M. Bossuet, Tv5 a mis en place des dispositifs pour resserrer les relations entre les apprenants et les enseignants qui tiennent à suivre les acquis de leurs élèves. Pour ce faire, ont été créés en ligne différents exercices mis à la disposition des apprenants, ce qui permet à l’enseignant de vérifier les progrès ou les lacunes des élèves.

Les réponses à la troisième question révèlent la nécessité de veiller au bien-être psychologique du professeur et à recréer par tous les moyens possibles les liens entre les enseignants et les apprenants, liens rompus par le confinement. 

 Ont suivi après la table ronde les témoignages d’élèves et d’étudiants sur les aspects positifs du confinement et le podcast de recueillement de témoignages de membres de l’équipe pédagogique (interview du personnel enseignant, professeurs, responsables de la vie scolaire.

Synthèse et clôture

La synthèse a fait le bilan des différentes séquences de cette fête.

Cette journée s’achève sur un bilan du passé et les perspectives d’avenir.

Les témoignages des élèves et des étudiantes ont révélé les points positifs du confinement : maîtrise des nouveaux outils technologiques, nouveauté des activités en ligne, expression plus libre, resserrement des liens familiaux et surtout, autonomie de l’apprenant.

Les témoignages des enseignantes et des responsables interrogées ont mis en relief les expériences vécues et effectives : maîtrise des outils technologiques qui ont permis de sauver l’année scolaire ; découverte de nouvelles applications ; des méthodes pour maintenir l’attention des apprenants et une présentation attrayante et accessible, méthodes qui développent l’autonomie et la responsabilité des élèves et des étudiants. Une place importante a été accordée à la coopération avec les parents.

Quelques retours :

– Je félicite tous les enseignants de français à l’occasion de la journée internationale des professeurs de français.

Cette journée que nous attendons chaque année avec la même chaleur, cette journée qui non seulement nous valorise en personne mais aussi qui valorise nos compétences en donnant du sens à tout ce que nous élaborons dans notre mission. 

Voir toute une communauté assez qualifiée se mobiliser pour promouvoir la langue française, réjouit le cœur parce qu’on se sent soutenu et accompagné.

Dans cet esprit, je salue les efforts de l’association ALEF déployés (formations et activités) pour faire face à tous les défis qui préoccupent l’enseignant de français surtout en ces moments de crises économique et sanitaire ». 

Le webinaire du 25 Novembre était, en tout, pédagogique par excellence, riche et diversifié ! (Mme Leila El-Sayed Houssein).

– « Ce webinaire était vraiment marquant par son organisation, le professionnalisme des intervenants et le choix des sujets ». (Mme Hanane Abou Nasreddine).

– « Les trois C : cerveau, cœur et corps, comme l’a si bien dit Mme la Présidente Cynthia Eid, ont contribué à la réussite de la 3ème édition de la JIPF, organisée par notre association ALEF » (Mme Joséphine AKl).

 

Secrétaire Générale de l’ALEF

Ilham Slim-Hoteit

 

Invitation: Journée Internationale des professeurs de/en Français

Invitation

L’Association Libanaise des Enseignants de Français (ALEF) a le plaisir de vous inviter à la 3ème édition de la Journée Internationale des Professeurs de/en Français, JIPF

« Covid 19. Et après ?»

Date :  25 novembre à 16 heures (Liban)

Lieu : Webinaire sur Zoom

Coordonnées : Pour participer à la réunion Zoom

https://us02web.zoom.us/j/88199176691?pwd=YU0vbnlKamhWS1NUeDEvOFhEWUwxUT09

ID de réunion : 881 9917 6691

Code secret : 919395

 

 Programme

16h00 – 16h30 :

Ouverture

– Discours d’accueil de Mme Sophie Nicolaïdès-Salloum, Présidente de l’ALEF

– Discours de M. Jean Noël Baléo, Directeur Régional Moyen-Orient, AUF

– Discours de Mme Cynthia Eid, Présidente de la Fédération Internationale des Professeurs de Français, FIPF

– Discours de Mme Marie Buscail, Conseillère Culturelle à l’Ambassade de France

– Discours de Monsieur Fadi Yarak, Directeur Général du Ministère de l’Education et de l’Enseignement Supérieur

16h30 – 17h30 :

Table ronde « Après Covid 19 : défis et perspectives »

Modératrice : Mme Sophie Nicolaïdès-Salloum, Présidente de l’ALEF.

Intervenants :

–         M. Fadi Yarak, Directeur Général du Ministère de l’Education et de l’Enseignement Supérieur

–         Mme Cynthia Eid, Présidente de la FIPF

–         Mme Nada Gergess el-Rahi, Responsable du Centre de Ressources, CRDP

–         Monsieur Richard Bossuet, TV5

–         Mme Annick Hatterer, CLE International

17h30 – 18h00 : Projection d’extraits des concours de l’ALEF sur le confinement, M. Habib Zorkot

18h00 – 18h15 : Une interview d’élèves et d’étudiants sur les aspects positifs du confinement, Mme Odette Yanni

18h15 – 18h30 : Podcast témoignages d’enseignants sur la vie scolaire et universitaire, Mme Nada Sleiman-Mehdi

 

Maîtresse de cérémonie : Mme Ilham Slim-Hoteit, Secrétaire Générale de l’ALEF.

La Fée des Cèdres

La fée des cèdres
Vient de paraître …
L’Association Libanaise des enseignants de Français, ALEF, félicite la lauréate du concours « Raconte-moi une histoire » organisé en 2020 en partenariat avec l’Institut Français du Liban, IFL et les Éditions Hatem, Aya Marwan Hoteit, élève de CM1 au Collège Protestant Français, CPF, pour la parution de son histoire La fée des cèdres, aux éditions Hatem. Aya a bien exprimé d’une manière symbolique, accrochante et très subtile le parcours de la diaspora libanaise dans le monde.
D’autre part, le moment tragique de l’explosion de 4 août, qui a malheureusement coïncidé avec ce concours, est évoqué également d’une façon très émouvante dans son histoire.
La parution de son texte en ce moment, à la veille de la première commémoration de cet évènement atroce, est bien significative.
La SG de l’ALEF.

Remise des prix du concours de « La chanson rap »

Fête de la musique : le rap
Clôture en beauté
Dans une ambiance festive, joyeuse et détendue a eu lieu le 25 juin 2021, la clôture du plan d’actions de l’ALEF pour l’année 2020-2021, par la remise des prix du concours de « La chanson rap » qui avait pour thème le confinement.
Pour commencer, le discours d’accueil de la Présidente Mme Sophie Nicolaïdès-Salloum:
« Aujourd’hui, nous célébrons, avec quelques jours de retard, la fête de la musique avec le concours de la chanson RAP. C’est la dernière activité de cette année organisée par l’ALEF en partenariat avec l’Institut français et la Fédération internationale des professeurs de français.
Cette année a été riche en formations, concours et rencontres littéraires.
Six formations animées par des professeurs spécialisés dans un domaine spécifique : théâtre, poésie, enseignement à distance, enseignement hybride, plans B en cas de coupure d’électricité, et classe inversée.
7 concours pour les différents cycles scolaires et universitaires : poésie, théâtre, expression orale, chansons, écriture poétique et romanesque.
2 rencontres littéraires, l’une avec l’écrivain français Philippe Claudel et l’autre avec l’écrivain libanais francophone Alexandre Najjar.
Ces activités ont suscité un grand intérêt et remporté un vif succès.
Aujourd’hui nous terminons en chansons.
Je remercie tous les établissements qui ont participé à ces activités, le comité d’organisation (Mme Ilham Slim-hoteit , M. Habib Zorkot et moi-même) qui a œuvré avec dévouement et sans compter, tout le long de l’année, pour la réussite de nos actions, les membres du Bureau Central initiatrices des projets et formateurs et les professeurs qui ont encadré les élèves et des étudiants.
Je remercie l’Ambassade de France pour le soutien moral et financier qui a rendu possible la réalisation de tous nos projets.
Les chansons RAP présentées aujourd’hui nous ont étonnés et ravis par la créativité des élèves qui ont allié l’écriture, la musique et l’audiovisuel. Ils nous ont émus par l’expression de leur vécu, des problèmes causés par l’enseignement en ligne et le confinement et les conséquences sur le psychisme de la pandémie de Covid19 ».
M. Habib Zorkot a partagé l’écran pour exposer les différentes productions sélectionnées.
Dans l’entretien avec les élèves Mme Ilham Slim-Hoteit a posé des questions sur l’écriture des poèmes, le choix de la musique, le montage des vidéos …, les réponses enthousiastes des élèves ont montré que ce concours les a interpellés, il a répondu à leur goût de jeunes élèves et il leur a permis de travailler ensemble et de découvrir des compétences dont ils ne s’en doutaient pas et il a révélé des talents endormis. Il leur a permis également d’extérioriser leurs sentiments, leurs soucis et parfois leur révolte.
Vient ensuite, le témoignage de l’initiatrice du projet, Mme Lama Arnaout Tannir qui a remercié les participants et a insisté sur l’importance d’une telle activité pour l’enseignement/apprentissage d’une langue étrangère.
Proclamation des prix par Mme la Présidente
« Je ne peux que féliciter les écrivains interprètes, les réalisateurs et réalisatrices en herbe pour ce travail de grande qualité. Ils ont produit des clips qui pourraient concurrencer les professionnels du métier.
Le jury a sélectionné les 4 meilleurs clips ; chacun a ses qualités spécifiques ; c’est pourquoi nous n’avons pas fait de distinction entre eux.
Nous avons donc 4 lauréats ex-aequo.
Ghadi Succarieh et Léa Baroud du collège des Saints Cœurs Sioufi pour « 29 février »
Chris Bechara et Ralph Darwich du Collège des Saints Cœurs Sioufi pour « Le confinement »
Ahmad et Aya Hoteit du Collège Protestant Français, CPF pour « Franchissons les frontières »
Maria Abou Nader du Collège des Saints Cœurs Sioufi pour « Survivre ». »
Étaient présents à cette cérémonie : Membres du Bureau Central de l’ALEF, Mesdames Sophie-Nicolaïdès-Salloum, Maha Husseini, Joséphine Akl, Ghiwa Ghanem , Lama Arnaout-Tannir et M. Habib Zorkot, les enseignants qui ont encadré les élèves Mesdames Nancy Anaissy, Carole Bou Nader, Roula Abou Nader, Mélina Abou Chakra, les élèves et les conseillers pédagogiques.
Prochaines Réunions :
– Évaluation du plan d’actions 2021.
– Préparation du projet de la Journée Internationale des Professeurs du et en Français, JIPF.
– Conception des projets de 2021- 2022
– Pr. Ilham Slim-Hoteit
Secrétaire Générale de l’ALEF

Rencontre avec Alexandre Najjar

« Lire. Écrire » : l’univers littéraire.
Rencontre avec Alexandre Najjar
La rencontre avec l‘écrivain libanais, francophone Alexandre Najjar fut un moment de plaisir et d’échange très agréable, « un moment hors du temps » : élèves, étudiants et enseignants bien éminents se sont penchés sur une œuvre riche et foisonnante pour en dégager les différents aspects et mettre l’accent sur ses messages : une sorte d’osmose spontanée s’est établie, dès les premières minutes, entre l’écrivain et ses lecteurs.
Cette rencontre accréditée par la Fédération Internationale des Professeurs de Français, FIPF et organisée par l’Association Libanaise des enseignants de Français, ALEF pour son plan d’action de 2021, en partenariat avec l’Institut Français du Liban, IFL a débuté avec le discours d’accueil de la Présidente de l’ALEF, Mme Sophie Nicolaïdès-Salloum, suivi par le discours d’ouverture de M. Alexandre Najjar.
Le discours de l’auteur a porté sur son parcours d’écrivain. Ses lectures de jeunesse ont suscité en lui le désir d’écrire un récit que sa mère a dactylographié. Il a aussi commencé la rédaction d’un journal illustré par un de ses frères et dans lequel il proposait un concours. Il le prêtait à ses amis contre une somme modique et grâce à l’argent récolté, il achetait un livre qu’il offrait au gagnant du concours. Donc, dès son jeune âge, il a pratiqué l’écriture romanesque et l’écriture journalistique.
Au cours de son discours, il a insisté sur deux points importants : l’anglais ne concurrence pas le français, bien au contraire ; les jeunes libanais acquièrent ainsi une triple culture, arabe, française et anglo-saxonne. C’est pour eux une richesse que ne possèdent pas ceux qui ne pratiquent qu’une seule langue et cela explique aussi leur réussite dans le domaine des études à l’étranger et dans le domaine professionnel. Il a répété à plusieurs reprises que les nouvelles technologies ne sont pas un obstacle à la lecture, on peut lire un livre en version numérique comme un livre en version papier. Il leur a aussi conseillé de choisir des livres courts ou des nouvelles.
Dans son entretien avec les étudiants et les élèves la Présidente Mme Salloum a montré que « Les travaux sont d’une grande qualité et révèlent une créativité étonnante. Ils allient l’écriture et le dessin. Ils montrent une connaissance approfondie des œuvres étudiées ; s’y ajoute une sensibilité profonde et une communion avec l’écrivain qui a marqué les jeunes esprits. Les questions posées au cours de l’entretien ont révélé une maturité certaine de la part des élèves et elles reflètent en partie leurs soucis et leurs inquiétudes pour l’avenir».
La cérémonie est clôturée par la proclamation des prix .
Les lauréats:
– Notre Dame de Machmouche- Jizzine
Présentation d’un Power Point sur la biographie et l’œuvre d’Alexandre Najjar par
Anthony Haddad, Mayamer Harfoush,
Pio Awad.
Poème  » J’avais 15 ans »
– Sainte Anne Besançon, textes écrits à la manière de… : Lilia Abi Chacra, Céline Bekdache.
Retour :
Mme Joséphine Akel, membre du Bureau Central de l’ALEF :
« Le jour « J » jour de la rencontre avec Alexandre Najjar était attendue impatiemment.
Alexandre Najjar a touché la profondeur des âmes.
Merci M. Najjar pour les moments amicaux riches, pleins d’enthousiasme passés avec vous, auteur très modeste, très affectueux, très proche des cœurs.
Merci aux élèves pour leurs idées géniales, leurs participations en ces périodes de crise et leurs échanges intéressants.
Merci pour les efforts déployés des professeurs encadreurs. Grâce à cette activité lancée par l’ALEF, les élèves ont réalisé un rêve d’être en contact même si c’est virtuellement, avec un idôle présent en chair et os devant eux, communiquant ses idées avec clarté et franchise.
La bonne impression et l’impact positif que M. Najjar a laissés dans l’esprit des élèves leur ont appris beaucoup de valeurs :
Comment dialoguer, comment se défendre, comment oser, comment aimer la patrie, comment comprendre le bonheur, comment lutter pour la liberté et comment vivre l’espoir.
Goûtons ensemble la joie du succès et au prochain rendez-vous. Au revoir ».
Étaient présent.e.s de l’IFL Mesdames Sylvie Lamy, Attachée de Coopération Linguistique et éducative et Blandine Yazbeck, M. Mohamed Bouchelta (doctorant algérien) qui a participé activement au débat, les membres du Bureau Central de l’ALEF, Mesdames Sophie Nicoladès-Salloum, Joséphine Akel, Lama Arnaout Tannir, Maha Husseini , Ghiwa Ghanem, Faten Khaled Kobrosli, Hind Rif et M. Habib Zorkot, les élèves, les enseignants et les responsables pédagogiques.
Pr. Ilham Slim-Hoteit
Secrétaire Générale de l’ALEF

Humanité, sensations et parfums… Rencontre avec Philippe Claudel

Humanité, sensations et parfums…

Rencontre avec Philippe Claudel

L’Association Libanaise des Enseignants de Français, ALEF a eu l’honneur et le plaisir d’accueillir lundi le 14 juin 2021 l’écrivain, dramaturge et cinéaste Philippe Claudel.

Cette rencontre accréditée par la FIPF et organisée en partenariat avec l’Institut Français du Liban, IFL fut un moment inoubliable de partage, de discussion et de voyage dans le monde des mots, des sensations et des parfums d’un grand écrivain humaniste, d’une modestie remarquable.

Pour faire découvrir l’œuvre de Philippe Claudel aux jeunes lecteurs libanais, L’ALEF avait proposé aux élèves de tous les cycles et aux étudiants universitaires certains de ses romans : La petite fille de Monsieur Linh, Trois petites histoires de jouets, Parfums, l’Archipel du chien.

Encadrés par d’éminents enseignants, élèves et étudiants ont fait preuve d’une excellente créativité et d’une très bonne réception d’une œuvre si riche.

Le maître de la cérémonie M. Habib Zorkot a déclaré la séance ouverte par le discours d’accueil de Mme Sophie Nicolaïdès-Salloum, Présidente de l’ALEF, suivi du discours d’ouverture de M. Philippe Claudel qui, en parlant de sa carrière littéraire, a insisté sur l’importance de la lecture à l’enfant dès son jeune âge:

« Quand on est en âge où l’on ne peut pas lire soi-même un livre, lorsque la voix de l’adulte vous fait découvrir une histoire, lorsque vous ne pouvez regarder que les images et les lettres sur un livre. Eh bien ! Cette voix prend une importance très grande. Et en plus de vous faire découvrir une histoire, de travailler votre imagination, vous avez ce lien, tout à fait particulier, un lien qui est encore plus fort par ce que la lecture vient le coudre, le resserrer […] puis quand on est seul, il y a un grand plaisir à lire à haute voix le livre. Quand on oralise la langue, on lui donne chair, la langue est une chair, une sorte de corps vivant …c’est encore plus vrai pour la poésie, la poésie ne doit pas être lue mais doit être déclamée. Les mots doivent s’envoler dans l’air autour de nous de façon à prendre leur sens […].

À partir du moment où j’ai découvert le plaisir de lire, j’ai eu le désir d’écrire mais […] il m’a fallu vivre pour avoir des choses à dire. Je n’avais pas assez vécu , je n’avais pas assez aimé, je n’avais pas assez souffert, assez rencontré d’autres personnes, je n’avais pas fait assez l’expérience de la vie… il m’a fallu attendre avant d’écrire mon premier roman qui s’appelle Meuse, l’oubli… j’ai eu un émerveillement, cette conscience d’avoir des lecteurs, c’est quelque chose de troublant, d’étrange mais d’aussi trop chaleureux de voir que quelques milliers de personnes ont acheté mon livre, l’ont lu, j’étais tout étonné et là je me suis dit c’était une grosse responsabilité !… Mais pourquoi on continue à écrire des livres ? Pour moi, je pense qu’au départ, même si l’on ne l’avoue pas, il doit y avoir une certaine vanité, une certaine fierté à écrire… pour moi, ce sont les gens, les lecteurs qui m’ont incité à continuer à publier…vous êtes dans une forme d’obligation généreuse, chaleureuse de la part des lecteurs de leur donner quelque chose de nouveau à lire… Je ne publie pas tout ce que j’écris … mon parcours a connu un changement majeur avec « Les âmes grises » qui a eu un succès en France et dans le monde, il en est de même avec « Le rapport de Brodeckt » et « La petite fille de Monsieur Linh » que je sois lu à l’étranger, traduit dans plusieurs langues, a renforcé ma conviction d’écrire et de partager des histoires […]

Le thème de la guerre est lié à ma vie, il reste dans la mémoire familiale… cette mémoire douloureuse, lorsqu’on a la chance de vivre dans un pays en paix, continuait à exister dans le milieu où je vis… la frontière, la guerre, les champs de guerre, les batailles ont marqué l’enfant que j’étais et ont marqué les livres que j’ai écrits… la frontière m’a fait réfléchir à l’autre, celui qui est de l’autre côté de la frontière, l’autre qui devient ennemi, l’autre qui curieusement me ressemble […] d’autres thèmes auxquels je suis sensibles l’exil, les migrants …

Le cinéma comme la littérature a fait partie de mon existence : j’ai quatre longs métrages, un petit documentaire et un film pour la télévision qui sera diffusé bientôt sur mon expérience d’un professeur en prison. Ces films ont été des aventures : le cinéma c’est une aventure longue, éreintante, magnifique mais très couteuse… ».

Après le discours de Philippe Claudel, les étudiantes de la deuxième année de spécialité – Département de Langue et Littérature Françaises – Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de l’Université Libanaise, Section 3, dirigées par Professeure Dr. Rima Mawloud, ont partagé l’écran pour exposer leurs travaux :

– Un Power Point sur la biographie et l’œuvre de Philippe Claudel, savamment préparé par Michelle Akla avec la participation de Nathalie Khattar.

– Un autre Power Point très intéressant sur « La synesthésie chez Philippe Claudel dans son roman Parfums » préparé par les étudiantes : Joanne Tartak, Ghada Ibrahim et Sara Khalil.

– Lecture d’une nouvelle intitulée « Sueur » écrite à la manière de Claudel par Hanane Assoum.

Professeure Dr Anna Rahal-Issa a participé avec un texte très original où elle imagine un dialogue entre la lectrice qu’elle est et l’écrivain au sujet de « La petite fille de Monsieur Linh ».

Les élèves du Collège Saint Charbel – El Jiyé, sous la direction de Dr. Christelle Stéphane-Hayek et Mme Rayane Abi Khalil ont présenté leurs différents projets :

– Une lecture expressive à plusieurs voix des extraits de « La petite fille de monsieur Linh » :

Charelle Yazbeck, Caline Abou Serhal, Elissa Chehimi.

– Déclamation du poème « J’avais quinze ans ».

– L’entretien des élèves de S1 du collège Saint Charbel –Jiyé avec l’écrivain, dirigé par Madame Ilham Slim-Hoteit, a révélé leur créativité et la qualité des questions posées.

Étaient présents à cette rencontre Madame la Présidente de l’ALEF, Sophie Nicolaïdès-Salloum, la SG de l’ALEF, Initiatrice du projet de la rencontre, Mme Ilham Slim-Hoteit, les membres du Bureau central de l’ALEF, Mesdames Maha Husseini, Joséphine Akl, Lama Arnaout, Hend Rif, Hasna Bouharfouch, Ghiwa Ghanem et M. habib Zorkot et un grand nombre d’élèves et d’étudiantes, d’enseignants et de spécialistes de l’éducation .

Quelques retours :

« Les travaux des élèves et des étudiants, très variés, ont révélé une créativité certaine : un power point sur la vie et l’œuvre de l’auteur, une fine analyse du roman Parfums mise en images par les étudiantes de l’Université Libanaise Section III (Tripoli), écritures à la manière de Claudel par les élèves du Collège Saint Charbel de Jiyé, qui ont étudié « La petite fille de M. Linh », et les étudiantes, un entretien avec l’auteur, et je salue les élèves pour la maturité des questions posées à l’écrivain.

L’analyse de « Parfums » et les écritures montrent tout d’abord une connaissance approfondie des deux romans et les émotions ressenties par les lectrices qui s’expriment dans leurs propres productions. On sent une communion de sentiments avec l’écrivain. C’est une réaction que tout auteur peut souhaiter.

Nous avons vécu des moments hors du temps en compagnie de Philippe Claudel et du jeune public (Mme Sophie Nicolaïdès-Salloum).

« Je vous remercie encore de votre investissement sans bornes au sein de l’ALEF, pour la réussite de toutes les activités menées.

J’ai eu le grand plaisir d’assister à la rencontre avec l’écrivain et cinéaste Philippe Claudel. Ce moment de partage, fait d’authenticité et de passion, nous a permis de découvrir un auteur exceptionnel dans sa simplicité et dans la profondeur de son âme. Les élèves et les étudiants qui se sont penchés sur son œuvre y ont gagné en sensibilité et leurs productions en témoignent.

Nous avons ainsi passé deux heures hors du temps, comme hors de nous-mêmes, en osmose avec l’essence de l’art (Mme Christelle Stephan-Hayek).

« Mes sincères compliments à tous les participants et tous les profs encadreurs qui ont fait leur travail avec beaucoup de cœur. Ils nous ont émerveillés par leurs tâches collectives et individuelles. C’était une expérience touchante. Le fait de se mettre en contact avec un romancier aussi modeste et communicatif que Mr. Philippe Claudel est un rêve qui va accompagner les étudiants toute la vie et va les inciter à écrire et à lire sans obligation et avec joie. Chaleureux remerciements à Mr. Claudel d’avoir accepté d’être parmi nous et d’avoir apprécié le travail fait dans des collèges et des universités » (Mme Joséphine Najm AKL).

« Une rencontre très agréable, pleine d’émotions et de sensibilité ! Félicitations à toutes les participantes ! Leurs analyses des romans ainsi que leurs textes en prose et leurs poèmes sont extraordinaires et révèlent beaucoup de créativités. Grand merci M. Philippe Claudel de nous avoir accordé des moments parfumés d’humanisme et d’amour de la vie » ( Mme Maha Husseini).

Pr. Iham Slim-Hoteit

SG de l’ALEF

 

Cérémonie de remise des prix du concours « Jouons au théâtre en ligne, des représentations virtuelles »

« La magie des mots et des gestes : émotions et défis »

La Clôture du cycle de concours, accrédités par la Fédération Internationale des Professeurs de Français, FIPF et organisés par l’Association Libanaise des Enseignants de Français, ALEF en partenariat avec l’Institut Français du Liban, IFL, s’est déroulée hier, le 29 mai 2021 à 16 heures sur Zoom, par la remise des prix du concours «« Jouons au théâtre en ligne: représentations virtuelles».

Etaient présents à ce moment exceptionnel, magnifique et émouvant M. Adrien Payet, auteur de méthodes FLE, formateur, comédien et metteur en scène, la Présidente de l’ALEF Madame Sophie Nicolaïdès, les membres du Bureau Central Mesdames Ilham Slim-Hoteit, Maha Husseini , Ghiwa Ghanem Joséphine AKEL et M. Habib Zorkot, les coordinatrices et les enseignantes Mesdames Laurette Moukarzel, Diana Adel Malek, Leila El Sayed Hussein, Maya Nehmé, Professeure Dr. Rima Mawloud et un grand nombre d’élèves acteurs, chanteurs, musiciens, réalisateurs et metteurs en scène en herbe.

La séance a débuté par le discours d’accueil de la Présidente de l’ALEF, Mme Sophie Nicolaïdès–Salloum, suivi de la projection des vidéos par le webmaster M. Habib Zorkot et de l’entretien de Mme Ilham Slim-Hoteit avec les élèves qui ont répondu aux questions posées sur la spécificité du texte théâtral, le jeu théâtral, les thèmes et la musique choisis, la réalisation, le numérique et l’art… leurs réponses ont révélé les différentes compétences qu’ils ont mises au service de leurs projets.

A suivi la proclamation des prix par la Présidente :

Les lauréats :

Ecole Al Masar International Collège

Illustrations : Haïfa Zawawi,Personnages Judy Chakaroun,Haïfa Zawawi,Hassan Jamal El Dine

Fatima El Mawla

La narratrice : Leila Sayed Hussein

Enseignante Leila Sayed Hussein

Lycée Adonis

Les personnages, Abdo Daher : Le père, Tia Touffaha : Rania, la fille aînée, Mohamed Mawla : Matéo, le fils, Ranim Chaddad : Laure, la belle-mère, Rami Samad : le grand-père.

Prologues et didascalies récités par Joya Ghanem

Enseignantes : Diana Abdel Malek ; Laurette Moukarzel

Illustrateur et réalisateur de la vidéo : Taher Chehaytli

Notre Dame de Balamand,

Auteures : Catherine Saleh,Hala Haj Youssef,Marina Andraos,

Tonia Joy Bou Chmouny

Musiciens: Georges Sarkis, Jhonny Ghandour

Chanteuses :Marianne Yammine ; Mirabelle Abdo

Illustratrice : Catherine Saleh

Réalisateur adjoint : Catherine Saleh

Supervision linguistique : Mme Nesrine Joucdar

Supervision artistique du poster : Mme Salam Dbeiss

Supervision musicale : Mme Matta Matta

Supervision générale : Mme Maya Nehme

Chant : sous la direction de Mme Gina Matta.

Ensuite, le témoignage de Madame Maha Husseini, l’initiatrice du projet : »Je voudrais féliciter tous les élèves qui ont participé au concours «Jouons au théâtre en ligne, des représentations théâtrales virtuelles » pour la qualité des travaux qu’ils ont présentés.

Chers élèves, vos productions, textes et vidéos de la représentation sont très agréables à lire et à visionner. Vous avez fait preuve de vos compétences multiples pour réaliser votre projet. Votre tâche n’était pas facile ! Certains d’entre vous ont expérimenté l’écriture du texte théâtral et le jeu de scène pour la première fois. Je vous remercie infiniment pour les efforts fournis afin de nous présenter ces beaux spectacles en vidéo. Vous avez manifesté beaucoup de créativité et d’originalité. Je tiens à signaler que vous avez très bien réussi les différentes activités pour finaliser le projet et vous avez relevé le défi. Je les cite :

– Ecrire un texte de théâtre en respectant ses traits caractéristiques.

– Mettre en scène la pièce.

– Jouer la pièce en ligne : se produire sur une scène virtuelle.

– Monter une vidéo de la représentation théâtrale.

Les pièces de théâtre et les vidéos ont pleinement répondu aux critères notés dans le descriptif du concours.

Les textes présentés par les trois groupes d’élèves, lauréats du concours, sont bien rédigés et correspondent aux traits caractéristiques d’un texte de théâtre. Au niveau de la structure de la pièce, le texte se divise en scènes ou tableaux. Les moments essentiels de l’action théâtrale sont bien clairs (Exposition, nœud dramatique, péripéties, dénouement). Les didascalies fournissent des informations riches et très variées, sur l’espace scénique (décor, costumes, accessoires, éclairage, bruitage, musique, ainsi que sue le jeu de l’acteur (expressions du visage, intonations, voix, gestes, déplacements…). Les répliques du dialogue sont bien réparties sur l’ensemble des personnages. La langue est correcte et bien adaptée au langage des jeunes. Les thèmes abordés intéressent les jeunes et les adultes. Il s’agit de sujets d’actualité qui traitent le quotidien des élèves et de leurs familles, ainsi que la vie des libanais résidant au Liban et des émigrants libanais dispersés dans les pays étrangers. La pièce « La COVID-19 », (Al-Massar International College), traite les conséquences négatives causées par le confinement et l’enseignement à distance sur la vie scolaire et sociale, avec réalisme et authenticité. Bien que l’enseignement à distance permette aux élèves de s’affranchir de certaines contraintes, cependant il s’avère une source de solitude pour l’élève. L’apprentissage en présentiel a aussi ses avantages et ses inconvénients. Ces jeunes s’efforcent de trouver des solutions aux problèmes vécus. Ainsi, face à la pandémie et au confinement, ils choisissent d’être les maîtres du jeu et de leur avenir. La pièce fait hommage à l’amitié et la à solidarité. Pour ces jeunes, le besoin de vivre avec l’autre et en société est primordial. Défiant les obstacles, ils nous émerveillent par leur maturité.

La pièce, « Beyrouth, théâtre d’une catastrophe familiale », (lycée Adonis) présente un drame familial. Suite aux violentes explosions du 4 Août 2020 qui ont démolit le cœur de Beyrouth, une famille libanaise a perdu la mère. Le père se remarie, ce qui créé des conflits au sein de cette famille et perturbe la vie de ses membres. Mais la fin de cette pièce est heureuse, l’entente familiale remplace les tensions. La paix finalement retrouvée symboliserait l’urgence d’une entente entre les libanais pour une résurrection du Liban. Ces jeunes sont conscients de la crise que vit leur pays et cherchent des solutions pour améliorer leurs conditions de vie

La pièce « le cœur choisit le Liban » (Collège Notre Dame du Balamand) traite le problème de l’émigration massive des jeunes libanais. Pour Les personnages exilés dans plusieurs pays étrangers, le Liban reste toujours gravé dans leurs mémoires et leurs cœurs. Ils expriment leur attachement à la patrie par le biais de la chanson, de la musique ou par l’écriture. Un message très fort se dégage des multiples tableaux de cette pièce : malgré les circonstances contraignantes qui forcent les libanais à quitter le pays, il demeure la boussole qui les oriente. Les témoignages de cette nouvelle génération, pleine d’énergie, nous donnent l’espoir que le Liban dépassera ses crises et sera sauvé.

La représentation théâtrale : Félicitations aux élèves qui ont réalisé la mise en scène des pièces et aux enseignants qui ont supervisé leur travail. Nous sommes ravis de découvrir de jeunes metteurs en scène et des acteurs en herbe!

Les éléments de la mise en scène sont bien choisis et certains sont subtilement élaborés (illustrations, poster …). Dans les trois spectacles virtuels, le décor est réel et les acteurs évoluent dans des espaces scéniques qui relèvent du milieu quotidien (intérieur -maison, chambres de jeunes, cour de l’école, jardin, paysages naturels, ville, etc… .Les accessoires, nombreux dans les trois pièces, sont également sélectionnés avec soin. Nous notons, par exemple, que les drapeaux vus dans chaque scène de la pièce « le cœur choisit le Liban » nous transportent dans les différents pays où vivent des libanais. L’intégration des images et illustrations comme arrière-plans (différentes villes libanaises, ville de Paris, Beyrouth..) est très réussie et permet au spectateur de voyager virtuellement dans le temps et dans l’espace. Les vidéos sur les explosions de Beyrouth qu’on visionne au début du spectacle, dans « Beyrouth, théâtre d’un drame familial », nous font revivre la catastrophe et les émotions du moment.

L’environnement sonore est réalisé par les élèves avec beaucoup de virtuosité dans les trois pièces. Dans « La COVID-19 », le spectacle débute par une adaptation filmique de la chanson de Goldman « et demain ? » qui correspond bien au thème, et nous émeut par l’espoir qu’elle véhicule et la belle musique. Dans « Beyrouth, drame d’une catastrophe familiale », la chanson de la chanteuse libanaise Majida El-Roumi « Beyrouth, lève-toi d’en-dessous les décombres! » ouvre et clôture la pièce. Elle crie avec ferveur à la résurrection de Beyrouth. Dans « le cœur choisit le Liban », la musique et la chanson prédominent. C’est la chanson de la chanteuse libanaise Tania Kassis « Liban mon amour, Watani habibi » qui est interprétée à plusieurs reprises par les acteurs. La virtuosité des jeunes musiciens nous impressionne, et les voix angéliques des jeunes chanteuses nous envoûtent.

Le jeu de l’acteur : les acteurs jouent sur un plateau virtuel avec beaucoup d’énergie et de spontanéité. Par ailleurs, filmer leurs rôles individuellement dans des séquences séparées présente un défi supplémentaire pour eux. C’est avec un grand plaisir qu’on les voit évoluer devant nos yeux avec beaucoup d’aisance et de confiance. Les expressions de leurs visages, leurs gestuelles, leurs gestes comiques, leurs déplacements, leurs voix, leurs cris… tout cela confirme leur réussite « à jouer du théâtre en ligne » et révèle leur passion pour le théâtre.

Dans les spectacles, le rythme des échanges entre les acteurs est bien adapté à la situation jouée. Aux répliques s’ajoutent la voix du narrateur qui raconte des récits sur des évènements passés ou les actions des personnages. Dans « le cœur choisit le Liban », l’échange direct entre les acteurs a lieu seulement dans deux scènes (par WhatsApp). Cependant c’est le thème, fil conducteur de l’action, la musique et la chanson interprétés par les jeunes, qui assument la fonction du dialogue entre eux. Acteurs réels, la voyante, les musiciens et les chanteurs nous transportent dans un monde de rêve et d’espoir. Bravo à tous nos jeunes acteurs ! Vous nous avez touchés profondément!

Montage de la vidéo : Je félicite tous les élèves qui ont pris en charge le travail technique : montage, sons, illustrations, réalisation du montage à partir des séquences de jeu filmées par les différents acteurs. Bravo ! Vous avez très bien réussi votre tâche !

Ce concours de théâtre nous a permis de découvrir les talents cachés des jeunes acteurs, leur goût prononcé pour la musique, ainsi que leurs compétences sociales et civiques.

Je tiens à remercier les enseignants de français, de musique et de théâtre qui ont encadré les travaux. Mes remerciements vont également aux directeurs des établissements qui ont encouragé leurs élèves à participer à ce concours. Je voudrais remercier M. Adrien Payet pour sa présence parmi nous, et pour les formations sur le théâtre et l’enseignement à distance qu’il a animées pour les enseignants libanais.

Je termine par ces mots de L’auteur francophone Charif Majdalani : « Au Liban, L’optimisme est un devoir éthique. »

Le mot de la fin a été accordé à M. Adrien Payet qui a apprécié le travail à tous les niveaux et a exprimé son plaisir d’avoir découvert les talents extraordinaires des jeunes libanais qui vivent pourtant des moments très pénibles : « J’ai été très ému, vraiment une grande émotion de vous voir jouer, de voir ces talents extraordinaires participer, de voir cette envie que chacun avait très clairement de donner le maximum de soi ?

Vous avez été magnifiques. J’ai été vraiment touché, très ému […] pour moi c’est un cadeau merveilleux de voir tous ces résultats […] très souvent dans mes formations je dis aux enseignants de partir des apprenants de ce qu’ils aimant, de ce qu’ils savent faire, de les valoriser et vraiment vous avez complétement réussi.

On a vu chez chacun des talents très divers de conteur, de chanteur, de musicien, de jeu…vraiment extraordinaires. En fait le résultat est très beau. Ce que j’ai adoré c’est le fait que vous traitez des thèmes très difficiles de manière très personnelle. C’étaient vos pièces, on le sentait. J’ai trouvé qu’il s’agissait d’un hommage. Le mot clé dans toutes les pièces c’était l’hommage : hommage à l’amitié, à l’être ensemble, à l’identité culturelle, à la langue et à vos origines, hommage à la nation et à la ville de Beyrouth… ».

Quelques retours :

– « Nous avons eu le plaisir de découvrir de jeunes talents étonnants dans la réalisation des productions théâtrales. Un texte conforme à la technique de l’écriture dramatique : dialogues, monologues, didascalies…Les thèmes choisis se réfèrent au quotidien des jeunes Libanais : la pandémie de Covid 19 ayant entraîné la solitude qui, pour certains élèves, a rendu difficile la reprise des cours en présentiel ; l’émigration et la nostalgie du pays natal. Les conséquences dramatiques de l’explosion du part de Beyrouth pour certaines familles.

Nous avons aussi découvert des acteurs en herbe.

Mais, nous avons surtout décelé le plaisir éprouvé par les jeunes élèves à sortir de la routine pour créer une œuvre originale.

Tout cela grâce aux enseignantes et aux enseignants qui ont encadré ce travail pluridisciplinaire » (Mme Sophie Nicolaïdès-Salloum, Présidente de l’ALEF).

-« Présenter une pièce théâtrale en ligne était un grand défi pour moi. Mais avec des élèves passionnés, talentueux et persévérants, ce projet théâtral virtuel les a captivés surtout au moment où leur chagrin camouflé face aux conséquences de l’immigration s’est dévoilé. Chacun a déjà vécu un adieu pour, au moins, un membre de sa famille durant ces moments difficiles que nous traversons. C’est pourquoi, les élèves ont essayé de mettre en scène leur expérience vécue. Ils ont écrit et joué leur propre histoire.

A bien noter que les auteurs de la pièce sont Catherine Saleh – Marina Andraos – Hala Hajj Youssef – Tonia Joy Bou Chmouny et vue que la pièce avait besoin d’un peu d’assaisonnement, on a eu recours à nos talentueux élèves en musique : « Johnny Ghandour et Georges Sarkis » qui ont réussi avec les 2 chanteuses : « Mia belle Abdo et Marianne Yamine » à ajouter un air musical nostalgique incitant vraiment le cœur à choisir le Liban.

C’était un honneur de travailler avec ces élèves doués qui m’ont montré qu’on peut être créatif même en ligne. Merci chers élèves.

Enfin je tiens à remercier madame Nisrine Joukdar prof de français et la responsable linguistique du projet pour tous ses efforts. Je remercie également madame Odette Yanni pour ses conseils et son soutien moral. A ne pas oublier Mme Gina Razzouk responsable du langage musical et Mme Salam Dbeis responsable artistique.

Et pour finir Merci ALEF pour cette opportunité qui nous a donné la possibilité de se sentir productifs au sein des circonstances actuelles ». (Maya Nehme, Réalisateur de la pièce théâtrale virtuelle, « Le Cœur Choisit Le Liban » Collège Notre Dame Du Balamand).

-« Je viens par la présente, exprimer mes remerciements et ma gratitude à ALEF pour son implication totale dans les activités qui suscitent l’intérêt des jeunes Surtout en ces périodes de crises. Et à Monsieur Adrien Payet pour ses formations si riches et intéressantes.

Par ailleurs, toutes mes félicitations à Madame Maha Husseini pour son projet innovant à savoir : se produire sur scène virtuellement, idée prometteuse dans l’avenir.

C’est avec un grand plaisir que les élèves ont parlé de leur quotidien dans la réalisation de leur œuvre qui s’intitule La Covid -19 titre choisi pour parler des Répercussions de cette maladie surtout au niveau de l’enseignement.

Il s’agit de poser comme problématique, la question de la réadaptation à la rentrée prochaine tout en montrant les avantages et les inconvénients du présentiel: se retrouver avec ses amis/câlins chauds/ oreille attentive/ remèdes pour les chagrins….. Par contre : bousculades/ se plier à l’autorité professorale, respecter les horaires fixes… Et de l’enseignement à distance : les bienfaits du numérique ( images 3D…) Toutefois, montrer que l’écran produit des êtres asociaux : on est à côté des autres et non pas avec. Merci pour leurs efforts louables fournis dans la réalisation du projet, sachant que cette réalisation est leur propre travail. (Leila El Sayed Housein, EL-Massar International College).

-« L’activité de théâtre est une activité qui fait du bien aux apprenants. Elle permet, avec la participation de chacun, de parler, de se défouler et d’imaginer des solutions alternatives aux problèmes de ce monde. Mais cette année, l’activité est totalement différente : écrire et jouer une pièce de théâtre à distance est un défi pour les élèves et les enseignants. Parmi les difficultés rencontrées, je cite l’entraînement et le fait de filmer les séquences à distance surtout avec la grande faiblesse de connexion Internet au Liban. Après plusieurs essais, nous avons trouvé la meilleure façon qui est d’utiliser l’application « whatsapp » et d’adapter ces vidéos en faisant le montage. Cette pièce a pris plusieurs jours de travail dur.

Je tiens à remercier d’abord les membres de l’association ALEF d’avoir donné l’occasion à nos élèves de participer à ce concours intéressant. Je remercie du fond du cœur Mme Maha Husseini pour son aide et son support durant tous ces mois. De même, je remercie M. Payet pour la formation et pour sa présence actuelle. Enfin, il ne faut pas oublier de remercier nos élèves et surtout le talentueux Taher Chehaytli, réalisateur de vidéo, car sans eux nous ne pouvions pas atteindre notre but et réaliser cette tache extrêmement difficile ». (Diana Abdel Malek, Lycée Adonis).

-« Je remercie premièrement toute l’équipe de L’ALEF pour cette idée géniale de théâtre virtuel, une solution temporaire : Toutefois, si le théâtre en ligne permet de renouer avec leur passion, les élèves artistes doivent faire face à nombre de défis.

Cette année, les élèves ont expérimenté pour la première fois la rédaction d’une pièce théâtrale virtuelle. Pour ce faire, moi, étant une enseignante et coordinatrice ai choisi de laisser les jeunes s’exprimer sur des sujets significatifs pour eux. Tout d’abord, des réunions sur Zoom. Pour écrire cette pièce de théâtre, il a fallu sept étapes :

Choisir le thème et lancer l’idée générale et surtout originale

1- Déterminer les personnages

2- Déterminer les rôles des élèves dans le projet.

3- Faire choisir aux acteurs leurs personnages.

4- Diriger une tempête d’idées sans restrictions.

5- Composer le canevas.

6- Composer la narration.

Le choix du thème

Je voudrais surtout parler du choix de thème. Il a fallu pas mal de temps pour le choisir. Nous avons voulu que ça soit un sujet différent où on assiste à un retour de la réflexion sur la réalité, où on assouvit le souci du réel qui depuis toujours hante la grande famille (la patrie) et la petite famille. On a voulu sonner le réel de Beyrouth qui pleure. Nos élèves ont voulu être des Auteurs messagers qui permettent aux anonymes, aux vies minuscules, aux petites gens de s’installer sur le devant de la scène comme on reprendrait leurs droits.

En réalité, Il était un peu difficile de réunir les soucis de ces deux familles dans une pièce de théâtre mais finalement, je pense qu’on a pu faire face à tous ces défis.

L’écriture de la scène

Vu les conditions très difficiles, je leur ai proposé des activités d’écriture selon une fréquence variant d’une à deux fois par semaine. Ces tâches ont amené les élèves à rédiger de courts textes, des activités d’écriture mettant à profit le travail d’équipe.

J’étais fière et d’ailleurs je ne m’attendais pas à ce que les élèves eussent une belle plume. Je corrigeais à part le travail et puis durant les réunions sur Zoom, les textes étaient lus, commentés et corrigés puis je leur donnais des conseils d’écriture. Ce qui est étonnant, c’est que les élèves, jour après jour, présentaient un travail émouvant et même, si je peux le dire, ils sont devenus les meilleurs scripteurs. Et c’est grâce aux entretiens virtuels, qu’ils ont pu valoir la nécessité de la communication écrite et l’importance de la qualité de la langue. L’expérience du théâtre virtuel

Finalement, je voudrais parler de cette expérience, du théâtre virtuel. C’est une technologie qui nous a amenés des bénéfices importants autant pour les expériences d’art, de théâtre que pour l’apprentissage. Mais Pour l’avenir, nous avons besoin de beaucoup plus de recherches scientifiques afin de rendre efficace ce type d’enseignement pour le déployer en cas de besoin ». (Laurette Moukarzel, Coordinatrice de français Lycée Adonis).

La Secrétaire Générale de l’ALEF

Ilham Slim-Hoteit

Cérémonie de remise des prix du concours « Poésie en chanson»

Poésie en musique et en chanson
La remise des prix du concours « Poésie en chanson », événement accrédité par La Fédération Internationale des Professeurs de Français, FIPF et organisé par l’ALEF en partenariat avec et l’Institut Français du Liban, IFL, fut un vrai régal artistique : poésie, musique et chanson se sont associées pour nous transporter hors du temps dans un monde de rêve et de plaisir.
La cérémonie a eu lieu le 24 mai 2021 à 16 heures lors d’un webinaire sur Zoom.
Étaient présents : Madame Sylvie Lamy, Attachée de coopération à l’IFL, Mme la Présidente de l’ALEF, Sophie Nicolaïdès-Salloum, les membres du Bureau Central, Mesdames Ilham Slim-Hoteit, Maha El Housseini, Joséphine Akel, Faten Khaled Kobrosli, Hind Rif , Odette Yanni et les enseignantes qui avaient encadré les élèves dans les différents établissements Mesdames Stéphanie Accaoui, Nada Sleiman, Maya Nehme, Rébecca Sarkis, Nay Attieh, Leila el Sayed et tous les élèves qui ont participé à ce concours.
La séance a débuté par le discours d’accueil de la présidente, suivi de la projection des vidéos par M. Habib Zorkot et de l’entretien de Mme Ilham Slim-Hoteit avec les élèves qui ont exprimé leur enthousiasme, leur plaisir d’écrire et de se sentir déjà poètes, chanteurs et musiciens en herbe. Ils ont également exprimé leur amour et leur attachement à leur pays en crise. Leurs témoignages très spontanés et touchants nous ont redonné espoir : notre pays ne meurt pas, grâce à cette nouvelle génération pleine de confiance et prête à défier tous les obstacles.
Ensuite, Mme Joséphine Akl, l’initiatrice du concours a témoigné de cette expérience : « Félicitations à ceux qui ont participé à ce concours, qui ont fait un effort pour réaliser leur potentiel. Tous les élèves ont fait leur travail avec beaucoup de cœur. Il ne faut jamais se méfier des enfants qui sont plus intelligents que nous. Ils nous ont émerveillé par leurs imaginations, leurs expressions spontanées, leur élocution correcte et agréable ; ils nous ont permis de déguster le bonheur de leurs productions belles inattendues et extraordinaires, leur tâche individuelle et collective. C’était une expérience touchante et créative. L’interdisciplinarité est appliquée sans obligation ; professeurs de musique, de français, d’art (Montage – Réalisation – Mise en scène) ont collaboré ensemble. Pour cela, nous ne devons jamais oublier de remercier les professeurs encadreurs qui ont veillé avec attention sur les travaux des élèves ; de même, il faut lever le chapeau aux parents qui ont consacré une partie de leurs temps pour réussir les chansons répétées par leurs enfants. Chaleureux remerciements vont aux responsables des écoles qui ont permis aux élèves de participer. Enfin, malgré les problèmes qui nous entourent, nous avons vécu un moment exceptionnel, hors du temps ; je sentais que les cœurs battaient de joie et du goût de vivre. Comme la sélection était vraiment difficile pour le jury, notre devoir d’enseignants est d’encourager tous les participants à continuer à développer leurs talents.
A vous, chers élèves, le fait de participer à un concours suffit pour montrer une personnalité courageuse et pour explorer dans le fond de soi un talent endormi.
En un mot, tout le monde a gagné. Bravo ! »
Enfin, Madame Sophie Nicolaïdès–Salloum a proclamé les noms des gagnants:
Lauréats
1) Ahmad Hoteit: Collège protestant français. « Le lion et l’hyène »
Texte original et personnel. A la manière de La Fontaine qui se sert d’animaux pour instruire les hommes, le jeune poète se sert d’animaux pour dénoncer les abus de pouvoir.
2) Groupe de Notre Dame de Balamand: « L’événement qui a changé nos vies ». Un poignant témoignage des conséquences de l’explosion du port de Beyrouth et un chant d’espoir.
Paroles de Maria Khoury et Maria Itani
Musique de John Ghandour
Voix de Mariane Yammine
Encadrés par Mme Nay Attieh, professeur de français et Mme Gina Matta Rassouk, professeur de musique
3) Classe EB7 Sainte Anne Besançon: « Les deux oiseaux espions »
Un témoignage du confinement et chant entraînant d’une chorale.
Encadrés par Mme Rabecca Sarkis
4) Groupe du Lycée Al Masar: « Et demain ? » encadré par Mme Leila ELSayed
Une excellente adaptation filmique de la chanson de Goldman par Judy Chkaroun, Haïfa Zawawi, hassan jamal Ed Dine, fatima El Mawla.
5) Étudiants de l’Université Libanaise Section V « La peur ».
Composé par Zeinab Yassine et Mohamad Khaskieh. Le cheminement de la peur à la sérénité par l’amour.
Prix spécial
1) Groupe de Notre-Dame de Balamand: « Mon étoile ».
Paroles et voix de Maria Sarraf
Musique de Johnny Ghandour
Hommage émouvant à la mère.
Encadrés par Mme Nay Attieh, Professeur de français et Mme Gina Matta Rassouk, professeur de musique.
2) Groupe Notre-Dame de Balamand: « Le printemps »
Paroles de Joëlle Abboud , Dina et Mira Hanna
Voix de Dina et Mira Hanna
Musique de Georges Sarkis
Images joyeuses de la nature renaissante.
Encadrés par Mme Nay Attieh Professeur de français et Mme Gina Matta Rassouk, professeur de musique.
Quelques retours :
– « Au cours de la préparation à ce concours, j’ai eu l’agréable surprise de découvrir chez nos élèves un engouement pour la poésie que je ne soupçonnais pas, surtout chez cette nouvelle génération accusée d’être toujours plongée dans les smartphones, insensible aux arts et à la littérature. Le nombre d’élèves qui ont participé et les poèmes qui ont été rédigés, de par leur variété et l’intérêt de leur contenu, était inattendu. Et c’était vraiment dommage de ne pas pouvoir tous les présenter, faute de temps. Ce concours nous a permis donc de découvrir chez ces jeunes un potentiel encore dissimulé. Merci ALEF pour cette occasion offerte et pour cette belle expérience très édifiante » (Mme Nay Attié, Notre Dame de Balamand).
– « Ce projet « Poèmes en chanson », initié par madame Joséphine AKEL est originale car il nous appelle à aller au-delà des mots. Oui, de façon actionnelle et collaborative, il faut pouvoir lier la musicalité, les mots et les rythmes en pensant au savoir, au savoir-faire et au savoir être. La mise en musique des poèmes magnifie le poème, comme d’une lumière qui ferait irradier le bijou, donnant leur éclat à ses miroitements latents. Ce qui m’a touchée personnellement, c’est de voir combien les productions sont riches et novices. A différents âges et de manière très créative, les enfants se projettent pour nous chanter des poèmes à voix simple : Le printemps (couleurs et ses sons magiques), L’Etoile (réalité et rêves mettent en fusion l’étincelle de lumière accrochée au ciel et celle accrochée à la terre, mère qui rayonne par son amour et son affection.), Le lion et l’hyène, cette fable de Lafontaine dénonce l’injustice et l’inégalité, l’exploitation des hommes au pouvoir,…etc.
D’autres poèmes chantés à double voix comme dans Beyrouth, dévoilent d’autres techniques de l’audiovisuel de hautes performances : effets de musique, effets de voix, mixage de photos bien sélectionnées pour décrire l’explosion de Beyrouth, « je vois crier trop haut ma peine », « Liban reviendra c’est sûr, c’est vrai. ». Deux oiseaux espions, présente un chant choral des voix à plusieurs étages. A voir comment les interactions hétérogènes sont-elles structurées ? Comment sont-elles organisées sur le plan matériel ? Nous saisissons la valeur pédagogique de cette activité collective et complexe.
A un autre niveau universitaire, Le poème j’ai peur…, a été rédigé et corrigé lors d’un atelier d’écriture mais pour le transformer en chanson, les étudiants Zeinab et Mohamad de la première année en littérature se sont interrogés sur « le sonore et le visuel », « le mot dans la partition », « le processus musical et texte » avant de participer au concours. Au départ, ils m’ont présenté nombreuses idées avant de prendre la décision finalement de se servir du film la boxeuse amoureuse. Ils ont trouvé que ce film interprète les fortes émotions d’un combat d’amour :(avoir peur, oser, affronter, défendre, se défendre, dialoguer, comprendre le bonheur, vivre l’espoir, …) et ajoute un plus au poème au niveau de la transposition et la gestion. De la poésie à…. Le monde est ouvert à la créativité ! De la poésie à la chanson, le monde scintille de mille et une sensations. Ciel, terre, mots, musiques, voix, danse, spectacle…Tout est sens dans ce beau mouvement qui compose l’infini…. Je voudrais dire aujourd’hui, mille mercis à L’ALEF d’avoir ouvrir ses portes pour recueillir toutes ces belles surprises ! Grand merci à l’initiatrice de ce projet madame Joséphine AKEL. Bravo à tous les enseignants
qui ont su travailler en interdisciplinarité, en pluridisciplinarité et qui ont su mettre en brio les compétences sociales, linguistiques et numériques. Je vous félicite pour tous vos efforts. Vous avez su bien expliquer, écouter, accompagner, guider, pour motiver et mettre en valeur toutes les belles pulsions. Vous avez développé plusieurs compétences du socle commun les langages pour penser et communiquer, les méthodes et outils pour apprendre, la formation de la personne et du citoyen, les représentations du monde et l’activité humaine. Grand merci à vous les élèves artistes pour toutes vos idées géniales : « L’art véritable n’est pas seulement l’expression du sentiment mais aussi le résultat d’une vive intelligence »
Comme nous l’apprend André Maurois.
Docteur Sophie a parlé de belles révélations ! Oui, je confirme, il s’agit bien de révélations libératrices. Mille et un mercis à Docteur Ilham Hoteit et à monsieur Habib Zorkot pour tous leurs efforts déployés. Enseignants,
Parents et élèves, vous avez relevé le défi, pour notre plus grand plaisir. Œuvrons ensemble et avec passion pour le rayonnement de la langue française et pour un futur Liban toujours ensoleillé » (Dr Faten Kobrosli, ALEF, Université Libanaise).
– « Bravo à l’équipe de l’ALEF, ce concours a été un grand succès ! Félicitations ! à tous les élèves et étudiants qui nous ont émerveillés par leurs productions. Les mots, la musique étaient bien au rendez-vous ! Les vidéos présentées ont traité des thèmes variés ! La sensibilité des élèves est exprimée à merveille : nature, confinement, problèmes sociaux…nos élèves ont fait preuve de plusieurs compétences, écrire des poèmes, jouer de la musique, chanter, travailler en groupe et à distance. Ils ont montré beaucoup de créativité et de maitrise de compétences numériques dans la réalisation des vidéos. Le Liban renaitra, grâce à ces jeunes créateurs ! Merci à l’initiatrice du projet Mme Joséphine Akl, aux enseignantes et aux coordinatrices qui ont encadré les travaux et accompagné les élèves dans leurs excellents travaux. Enfin mes remerciements les plus vifs s’adressent aux deux comités de rédaction et d’organisation de tous les projets de l’ALEF (soldats inconnus) pour tous les efforts déployés au cours de cette année pour la réussite de tous les concours» (Mme Maha Husseiny).
Pr. Ilham Slim-Hoteit
SG de l’ALEF

Cérémonie de remise des prix du concours « Poèmes en herbe »

Poèmes en herbe
La cérémonie de remise des prix du concours « poèmes en herbe », organisé par l’Association Libanaise des Enseignants de Français « ALEF » en partenariat avec l’Institut Français du Liban « IFL » et la Fédération Internationale des Enseignants de Français « FIPF », a eu lieu le 20 mai 2021 à 16 H, 00 sur Zoom. Elle s’est déroulée, dans une belle ambiance festive animée par l’enthousiasme et l’amour de la poésie.
Etaient au rendez des mots, des sons et des couleurs d’un monde féerique Mesdames Nathalie Aoun, Coordinatrice de français au Paradis d’enfants, Mme Nancy Anaissy , coordinatrice au Collège Oriental de Zahlé, Mme Sophie Nicolaïdès-Salloum, la Présidente de l’ALEF, les membres du Bureau Central, Mesdames Maha Husseini, Ilham Slim-Hoteit, Joséphine Akl, Faten Khaled Kobrosli, Odette Yenni, Hend Rif, et M. Habib Zorkot . Enseignants, élèves, conseillers pédagogiques, responsables de l’éducation étaient également au rendez-vous. Après le discours d’accueil de la présidente de l’ALEF, Mme Sophie Nicolaïdès –Salloum, M. Habib Zorkot, le webmaster, a partagé son écran pour présenter les textes des participants : « Jennifer Boutros et Lourdes El-Asmar essaient de faire jaillir l’espoir malgré toute l’horreur qu’on voit actuellement. Poème illustré par Lara Maroun. Noel Aoude a recours à son droit de rêver afin de trouver la liberté et le bonheur. Eddy Mansour, aidé par le dessin de Tia-Maria Baz, essaie dans son poème « La cité des cultures » de faire revivre toute la grandeur de Beyrouth. Justin Makhlouf nous invite à surmonter toutes les difficultés de la vie et de croire à l’espoir. Son poème « Le Liban et l’espoir » est illustré par Pierre Abi Raad. Elie Joe Chaaya présente la douleur et les pertes causées par l’explosion de Beyrouth. Charbel Karam illustre la catastrophe.
Noel Aoude appelle à la résurrection du Liban. Son poème est illustré par Clara Lichaa, Nour Darwiche fait une prière à Dieu pour sauver le Liban. Le dessin de Toufic Zgheib accompagne son poème « Mon Liban abandonné ».« Mon pays » est un poème qui nous conduit de la montagne à Beyrouth puis à Baalbeck. Marcelino Akiki nous mène à un voyage embelli par le chant de la nature décoré par le dessin d’Elio Jreij. Georges Chaker lance un appel aux immigrés pour retrouver la terre natale. Son poème est illustré par Andréa Daou.
Charbel Bakhos nous met en garde contre les réseaux sociaux qui représentent le déversoir des « covidiots ».
Yara Daccache lance un appel afin de protéger la terre de l’affreux ennemi qu’est le coronavirus. Son poème est illustré par Shirly Lahoud.
Noel Aoude affronte le virus et lui lance un défi : On va gagner cette guerre grâce au vaccin. Serena Yammouni illustre le poème. Le thème de la mère-nature est ouvert avec Tia Hatem qui présente l’été comme la plus belle des saisons. Lara Maroun illustre ce poème. Zakhia Bassil parle des secrets de la nuit qui varient entre l’anxiété et le bonheur ; selon lui, seul le temps pourra les révéler. Yara Daccache illustre ce thème.Aya Nasr et Héléna Zaynati nous révèlent leur joie à l’arrivée du printemps. Christie Boulos Nakhoul illustre ce bonheur avec un dessin représentant l’amour. Judy Harb nous invite à bien réfléchir avant d’agir, à utiliser sa tête avant de passer à la fête, et ceci à travers sa fable « Maître chat et Madame souris ». Graciana El-Kreidy écrit et illustre son poème « Ô magnifique printemps » : un tableau de verdure et de joie de la nature. Maria Ajia trouve dans la nuit un temps pour penser et revivre des souvenirs passés. Son poème est illustré par Zakhia Bassil.Yara Daccache, Maria Batanian et Guitta Choucair, aidées par le dessin de Mathéos Barhouche, valorisent le noble thème de l’amitié éternelle. Bechara Madi exprime ses sentiments envers son vrai ami, et Joyce Bercachy montre la valeur de l’Union et de l’amitié ».
A suivi, l’entretien des élèves par Mme Ilham Slim-Hoteit : ce fut un réel plaisir d’entendre les réponses des élèves aux questions posées. Leur joie, leur émotion, leur sincérité et leur implication dans un projet qui leur tient à cœur, furent impressionnantes.
Mme Hend Rif , membre du bureau central de l’ALEF, initiatrice du concours a pris la parole : « Bonsoir à tous, je tiens avant tout à féliciter tous les élèves qui ont participé et Bravo pour leurs efforts, leurs belles poésies et leurs dessins si touchants. J’avais fait connaissance avec ALEF, il y a quelques années en travaillant la BD et j’en gardais un bon souvenir, puis l’année passée, on a participé au concours du conte, qui est mon genre favori, et qui a été un vrai plaisir. Et voilà que cette année grâce à Mme Ilham Slim-Hoteit, j’ai eu l’occasion de passer de l’autre côté en préparant à mon tour ce concours. Au fait j’avais entamé ce projet en tant que documentaliste avec mes élèves, mais à cause du confinement subit on a dû l’interrompre et voilà qu’aujourd’hui j’assiste à son achèvement par le travail touchant et magnifique de ces futurs poètes, venus d’autres établissements !!! Je voudrais aussi remercier Mme Faten Kobrossli qui, suite à sa formation, m’a donné le goût à la poésie et à mon tour j’ai encouragé mes jeunes à inventer leurs propres poèmes que je publierai dans notre Palmarès.
Grand merci, du fond du cœur, à Mme Sophie Salloum, Mme Ilham Hoteit et M. Zorkot. Ainsi que toutes les collègues et les participants pour cette nouvelle expérience qui m’a beaucoup apportée ».
Enfin le moment fort est arrivé, la Présidente de l’ALEF, Mme Sophie Nicolaidès-Salloum a proclamé les prix :
Collège oriental Zahlé :
Lauréats
Kaitlyn Abi Rached, John El Kalaany,Mike Tannouri,Rita Akiki,Sami Khazzaka
Prix spécial
Catherine Chaanine, Gaelle Boulos, Joud Samaan, Leia Younes, Héléna Melhem
Ecole Paradis d’Enfants
Lauréats
Charles Bakhos ,Edy Mansour,Maria Ajia +Zakhia Bassil, Noël Aoudé +Séréna Yammouni
Yara Daccache
Prix spécial
Graciana El Kreidy,Judy Harb,Justin Makhlouf + Pierre Abi Raad,Marcelino Akiki + Elio Jreij
Tia Maria Baz
Quelques retours :
– « Je tiens à remercier l’ALEF pour ce beau projet. C’était simple, intéressant et très touchant. Les élèves ont apprécié la liberté d’écrire sans contrainte. Pendant la réalisation de cette tâche, ils ont montré un enthousiasme sans pareil. Mais à travers leurs poèmes, nous avons senti des âmes tristes, voire traumatisées, et ce projet a été une sorte de thérapie. En lisant leurs écrits j’étais très émue. Et je suis sûre que délibérer n’a pas été une tâche facile pour vous. Enfin, je remercie les enseignantes qui les ont accompagnés et encouragés » (Mme Nathalie Aoun).
– « D’un concours à l’autre je me réjouis de découvrir les talents riches des
enfants du Liban. Bravo madame Hind Rif, votre proposition du concours « Poèmes en herbe » nous a fait découvrir aujourd’hui différents souffles poétiques desquels jaillissent un vaste monde mêlant réalité et rêveries, ombre et lumière, mots et sensations, couleurs et création du sens. La poésie est vivante par le dire, l’écrit, le lire et la transdisciplinarité.
Nous découvrons des poèmes lyriques qui chantent l’amour,la liberté, la fraternité et qui nous font penser à Pablo Neruda et Lamartine. D’autres poèmes plus engagés dénoncent l’injustice, les souffrances et le désespoir. Les poètes en herbe regardent le monde, inventent le monde et agissent sur le monde.
Je félicite les enseignants de français qui appliquent la pédagogie active. Entre la tâche individuelle créer le poème et l’illustrer par un dessin présenté par la même personne) et la tâche collective (poème inventé par une personne, interprété par une autre personne pour être illustré d’un dessin), les enseignants favorisent non seulement l’écriture et la lecture, mais aussi la lecture critique » (Dr. Faten Kobrosli).
– « Je remercie l’ALEF pour cette expérience à la fois émouvante et créative. Je félicite tous les étudiants pour leurs efforts et leurs œuvres exceptionnelles. J’ai admiré leur courage. Chacun d’eux a été libre de choisir le sujet de son poème et je suis ravie de retrouver leur âme d’artiste se révéler à travers ce concours. Toutes ces créations prouvent à quel point les arts sont indispensables à l’expression de soi. À mes yeux, tout le monde est vainqueur car tout ce travail a été fait avec le cœur. Merci infiniment pour cette belle opportunité ». (Mme Antonella Ghazara).
Ilham slim-Hoteit
La Secrétaire Générale de l’ALEF