Rencontre avec Alexandre Najjar

« Lire. Écrire » : l’univers littéraire.
Rencontre avec Alexandre Najjar
La rencontre avec l‘écrivain libanais, francophone Alexandre Najjar fut un moment de plaisir et d’échange très agréable, « un moment hors du temps » : élèves, étudiants et enseignants bien éminents se sont penchés sur une œuvre riche et foisonnante pour en dégager les différents aspects et mettre l’accent sur ses messages : une sorte d’osmose spontanée s’est établie, dès les premières minutes, entre l’écrivain et ses lecteurs.
Cette rencontre accréditée par la Fédération Internationale des Professeurs de Français, FIPF et organisée par l’Association Libanaise des enseignants de Français, ALEF pour son plan d’action de 2021, en partenariat avec l’Institut Français du Liban, IFL a débuté avec le discours d’accueil de la Présidente de l’ALEF, Mme Sophie Nicolaïdès-Salloum, suivi par le discours d’ouverture de M. Alexandre Najjar.
Le discours de l’auteur a porté sur son parcours d’écrivain. Ses lectures de jeunesse ont suscité en lui le désir d’écrire un récit que sa mère a dactylographié. Il a aussi commencé la rédaction d’un journal illustré par un de ses frères et dans lequel il proposait un concours. Il le prêtait à ses amis contre une somme modique et grâce à l’argent récolté, il achetait un livre qu’il offrait au gagnant du concours. Donc, dès son jeune âge, il a pratiqué l’écriture romanesque et l’écriture journalistique.
Au cours de son discours, il a insisté sur deux points importants : l’anglais ne concurrence pas le français, bien au contraire ; les jeunes libanais acquièrent ainsi une triple culture, arabe, française et anglo-saxonne. C’est pour eux une richesse que ne possèdent pas ceux qui ne pratiquent qu’une seule langue et cela explique aussi leur réussite dans le domaine des études à l’étranger et dans le domaine professionnel. Il a répété à plusieurs reprises que les nouvelles technologies ne sont pas un obstacle à la lecture, on peut lire un livre en version numérique comme un livre en version papier. Il leur a aussi conseillé de choisir des livres courts ou des nouvelles.
Dans son entretien avec les étudiants et les élèves la Présidente Mme Salloum a montré que « Les travaux sont d’une grande qualité et révèlent une créativité étonnante. Ils allient l’écriture et le dessin. Ils montrent une connaissance approfondie des œuvres étudiées ; s’y ajoute une sensibilité profonde et une communion avec l’écrivain qui a marqué les jeunes esprits. Les questions posées au cours de l’entretien ont révélé une maturité certaine de la part des élèves et elles reflètent en partie leurs soucis et leurs inquiétudes pour l’avenir».
La cérémonie est clôturée par la proclamation des prix .
Les lauréats:
– Notre Dame de Machmouche- Jizzine
Présentation d’un Power Point sur la biographie et l’œuvre d’Alexandre Najjar par
Anthony Haddad, Mayamer Harfoush,
Pio Awad.
Poème  » J’avais 15 ans »
– Sainte Anne Besançon, textes écrits à la manière de… : Lilia Abi Chacra, Céline Bekdache.
Retour :
Mme Joséphine Akel, membre du Bureau Central de l’ALEF :
« Le jour « J » jour de la rencontre avec Alexandre Najjar était attendue impatiemment.
Alexandre Najjar a touché la profondeur des âmes.
Merci M. Najjar pour les moments amicaux riches, pleins d’enthousiasme passés avec vous, auteur très modeste, très affectueux, très proche des cœurs.
Merci aux élèves pour leurs idées géniales, leurs participations en ces périodes de crise et leurs échanges intéressants.
Merci pour les efforts déployés des professeurs encadreurs. Grâce à cette activité lancée par l’ALEF, les élèves ont réalisé un rêve d’être en contact même si c’est virtuellement, avec un idôle présent en chair et os devant eux, communiquant ses idées avec clarté et franchise.
La bonne impression et l’impact positif que M. Najjar a laissés dans l’esprit des élèves leur ont appris beaucoup de valeurs :
Comment dialoguer, comment se défendre, comment oser, comment aimer la patrie, comment comprendre le bonheur, comment lutter pour la liberté et comment vivre l’espoir.
Goûtons ensemble la joie du succès et au prochain rendez-vous. Au revoir ».
Étaient présent.e.s de l’IFL Mesdames Sylvie Lamy, Attachée de Coopération Linguistique et éducative et Blandine Yazbeck, M. Mohamed Bouchelta (doctorant algérien) qui a participé activement au débat, les membres du Bureau Central de l’ALEF, Mesdames Sophie Nicoladès-Salloum, Joséphine Akel, Lama Arnaout Tannir, Maha Husseini , Ghiwa Ghanem, Faten Khaled Kobrosli, Hind Rif et M. Habib Zorkot, les élèves, les enseignants et les responsables pédagogiques.
Pr. Ilham Slim-Hoteit
Secrétaire Générale de l’ALEF

Humanité, sensations et parfums… Rencontre avec Philippe Claudel

Humanité, sensations et parfums…

Rencontre avec Philippe Claudel

L’Association Libanaise des Enseignants de Français, ALEF a eu l’honneur et le plaisir d’accueillir lundi le 14 juin 2021 l’écrivain, dramaturge et cinéaste Philippe Claudel.

Cette rencontre accréditée par la FIPF et organisée en partenariat avec l’Institut Français du Liban, IFL fut un moment inoubliable de partage, de discussion et de voyage dans le monde des mots, des sensations et des parfums d’un grand écrivain humaniste, d’une modestie remarquable.

Pour faire découvrir l’œuvre de Philippe Claudel aux jeunes lecteurs libanais, L’ALEF avait proposé aux élèves de tous les cycles et aux étudiants universitaires certains de ses romans : La petite fille de Monsieur Linh, Trois petites histoires de jouets, Parfums, l’Archipel du chien.

Encadrés par d’éminents enseignants, élèves et étudiants ont fait preuve d’une excellente créativité et d’une très bonne réception d’une œuvre si riche.

Le maître de la cérémonie M. Habib Zorkot a déclaré la séance ouverte par le discours d’accueil de Mme Sophie Nicolaïdès-Salloum, Présidente de l’ALEF, suivi du discours d’ouverture de M. Philippe Claudel qui, en parlant de sa carrière littéraire, a insisté sur l’importance de la lecture à l’enfant dès son jeune âge:

« Quand on est en âge où l’on ne peut pas lire soi-même un livre, lorsque la voix de l’adulte vous fait découvrir une histoire, lorsque vous ne pouvez regarder que les images et les lettres sur un livre. Eh bien ! Cette voix prend une importance très grande. Et en plus de vous faire découvrir une histoire, de travailler votre imagination, vous avez ce lien, tout à fait particulier, un lien qui est encore plus fort par ce que la lecture vient le coudre, le resserrer […] puis quand on est seul, il y a un grand plaisir à lire à haute voix le livre. Quand on oralise la langue, on lui donne chair, la langue est une chair, une sorte de corps vivant …c’est encore plus vrai pour la poésie, la poésie ne doit pas être lue mais doit être déclamée. Les mots doivent s’envoler dans l’air autour de nous de façon à prendre leur sens […].

À partir du moment où j’ai découvert le plaisir de lire, j’ai eu le désir d’écrire mais […] il m’a fallu vivre pour avoir des choses à dire. Je n’avais pas assez vécu , je n’avais pas assez aimé, je n’avais pas assez souffert, assez rencontré d’autres personnes, je n’avais pas fait assez l’expérience de la vie… il m’a fallu attendre avant d’écrire mon premier roman qui s’appelle Meuse, l’oubli… j’ai eu un émerveillement, cette conscience d’avoir des lecteurs, c’est quelque chose de troublant, d’étrange mais d’aussi trop chaleureux de voir que quelques milliers de personnes ont acheté mon livre, l’ont lu, j’étais tout étonné et là je me suis dit c’était une grosse responsabilité !… Mais pourquoi on continue à écrire des livres ? Pour moi, je pense qu’au départ, même si l’on ne l’avoue pas, il doit y avoir une certaine vanité, une certaine fierté à écrire… pour moi, ce sont les gens, les lecteurs qui m’ont incité à continuer à publier…vous êtes dans une forme d’obligation généreuse, chaleureuse de la part des lecteurs de leur donner quelque chose de nouveau à lire… Je ne publie pas tout ce que j’écris … mon parcours a connu un changement majeur avec « Les âmes grises » qui a eu un succès en France et dans le monde, il en est de même avec « Le rapport de Brodeckt » et « La petite fille de Monsieur Linh » que je sois lu à l’étranger, traduit dans plusieurs langues, a renforcé ma conviction d’écrire et de partager des histoires […]

Le thème de la guerre est lié à ma vie, il reste dans la mémoire familiale… cette mémoire douloureuse, lorsqu’on a la chance de vivre dans un pays en paix, continuait à exister dans le milieu où je vis… la frontière, la guerre, les champs de guerre, les batailles ont marqué l’enfant que j’étais et ont marqué les livres que j’ai écrits… la frontière m’a fait réfléchir à l’autre, celui qui est de l’autre côté de la frontière, l’autre qui devient ennemi, l’autre qui curieusement me ressemble […] d’autres thèmes auxquels je suis sensibles l’exil, les migrants …

Le cinéma comme la littérature a fait partie de mon existence : j’ai quatre longs métrages, un petit documentaire et un film pour la télévision qui sera diffusé bientôt sur mon expérience d’un professeur en prison. Ces films ont été des aventures : le cinéma c’est une aventure longue, éreintante, magnifique mais très couteuse… ».

Après le discours de Philippe Claudel, les étudiantes de la deuxième année de spécialité – Département de Langue et Littérature Françaises – Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de l’Université Libanaise, Section 3, dirigées par Professeure Dr. Rima Mawloud, ont partagé l’écran pour exposer leurs travaux :

– Un Power Point sur la biographie et l’œuvre de Philippe Claudel, savamment préparé par Michelle Akla avec la participation de Nathalie Khattar.

– Un autre Power Point très intéressant sur « La synesthésie chez Philippe Claudel dans son roman Parfums » préparé par les étudiantes : Joanne Tartak, Ghada Ibrahim et Sara Khalil.

– Lecture d’une nouvelle intitulée « Sueur » écrite à la manière de Claudel par Hanane Assoum.

Professeure Dr Anna Rahal-Issa a participé avec un texte très original où elle imagine un dialogue entre la lectrice qu’elle est et l’écrivain au sujet de « La petite fille de Monsieur Linh ».

Les élèves du Collège Saint Charbel – El Jiyé, sous la direction de Dr. Christelle Stéphane-Hayek et Mme Rayane Abi Khalil ont présenté leurs différents projets :

– Une lecture expressive à plusieurs voix des extraits de « La petite fille de monsieur Linh » :

Charelle Yazbeck, Caline Abou Serhal, Elissa Chehimi.

– Déclamation du poème « J’avais quinze ans ».

– L’entretien des élèves de S1 du collège Saint Charbel –Jiyé avec l’écrivain, dirigé par Madame Ilham Slim-Hoteit, a révélé leur créativité et la qualité des questions posées.

Étaient présents à cette rencontre Madame la Présidente de l’ALEF, Sophie Nicolaïdès-Salloum, la SG de l’ALEF, Initiatrice du projet de la rencontre, Mme Ilham Slim-Hoteit, les membres du Bureau central de l’ALEF, Mesdames Maha Husseini, Joséphine Akl, Lama Arnaout, Hend Rif, Hasna Bouharfouch, Ghiwa Ghanem et M. habib Zorkot et un grand nombre d’élèves et d’étudiantes, d’enseignants et de spécialistes de l’éducation .

Quelques retours :

« Les travaux des élèves et des étudiants, très variés, ont révélé une créativité certaine : un power point sur la vie et l’œuvre de l’auteur, une fine analyse du roman Parfums mise en images par les étudiantes de l’Université Libanaise Section III (Tripoli), écritures à la manière de Claudel par les élèves du Collège Saint Charbel de Jiyé, qui ont étudié « La petite fille de M. Linh », et les étudiantes, un entretien avec l’auteur, et je salue les élèves pour la maturité des questions posées à l’écrivain.

L’analyse de « Parfums » et les écritures montrent tout d’abord une connaissance approfondie des deux romans et les émotions ressenties par les lectrices qui s’expriment dans leurs propres productions. On sent une communion de sentiments avec l’écrivain. C’est une réaction que tout auteur peut souhaiter.

Nous avons vécu des moments hors du temps en compagnie de Philippe Claudel et du jeune public (Mme Sophie Nicolaïdès-Salloum).

« Je vous remercie encore de votre investissement sans bornes au sein de l’ALEF, pour la réussite de toutes les activités menées.

J’ai eu le grand plaisir d’assister à la rencontre avec l’écrivain et cinéaste Philippe Claudel. Ce moment de partage, fait d’authenticité et de passion, nous a permis de découvrir un auteur exceptionnel dans sa simplicité et dans la profondeur de son âme. Les élèves et les étudiants qui se sont penchés sur son œuvre y ont gagné en sensibilité et leurs productions en témoignent.

Nous avons ainsi passé deux heures hors du temps, comme hors de nous-mêmes, en osmose avec l’essence de l’art (Mme Christelle Stephan-Hayek).

« Mes sincères compliments à tous les participants et tous les profs encadreurs qui ont fait leur travail avec beaucoup de cœur. Ils nous ont émerveillés par leurs tâches collectives et individuelles. C’était une expérience touchante. Le fait de se mettre en contact avec un romancier aussi modeste et communicatif que Mr. Philippe Claudel est un rêve qui va accompagner les étudiants toute la vie et va les inciter à écrire et à lire sans obligation et avec joie. Chaleureux remerciements à Mr. Claudel d’avoir accepté d’être parmi nous et d’avoir apprécié le travail fait dans des collèges et des universités » (Mme Joséphine Najm AKL).

« Une rencontre très agréable, pleine d’émotions et de sensibilité ! Félicitations à toutes les participantes ! Leurs analyses des romans ainsi que leurs textes en prose et leurs poèmes sont extraordinaires et révèlent beaucoup de créativités. Grand merci M. Philippe Claudel de nous avoir accordé des moments parfumés d’humanisme et d’amour de la vie » ( Mme Maha Husseini).

Pr. Iham Slim-Hoteit

SG de l’ALEF

 

Rencontre avec Philippe Claudel

Association Libanaise des Enseignants de Français – ALEF

Beyrouth – Achrafieh – École normale Nabil Azoury

www.alef-liban.org

alef.liban.2020@gmail.com

L’Association Libanaise des Enseignants de Français (ALEF),

en partenariat avec

la Fédération Internationale des professeurs de Français (FIPF)

et l’Institut Français du Liban (IFL),

vous invite à participer à une rencontre avec

l’écrivain  Philippe Claudel

Projet accrédité par la FIPF

Dans un monde aujourd’hui déchiré par de nombreux conflits et la violence sous toutes ses formes, certains écrivains ont conscience du pouvoir de la plume comme témoignage ou dénonciation. Philippe Claudel est de ceux-là.

Principalement auteur de romans, il s’est également illustré dans  l’art de la nouvelle. Ses œuvres, très prisées, sont traduites dans le monde entier.

Passionné par le cinéma, il se lance aussi dans la réalisation de films.
Écrivain, réalisateur, Philippe Claudel reste cependant fidèle à son métier d’enseignant. Il a obtenu de nombreux prix pour ses œuvres écrites : le prix Renaudot pour Les Ames grises, le prix Goncourt des lycéens pour Le rapport Brodeck, le prix Marcel Pagnol pour Quelques-uns des cent regrets, le prix Roman France télévision pour J’abandonne, etc…

Par ailleurs, son film, Il y a longtemps que je t’aime, a reçu le César du meilleur premier film et le César du meilleur second rôle féminin. Plusieurs de ses romans ont été adaptés à l’écran. La petite fille de Monsieur Linh est sortie en film en 2007, réalisé par Richard Berry.

L’ALEF propose une rencontre avec Philippe Claudel pour faire découvrir aux jeunes Libanais un écrivain humaniste qui ne reste pas indifférent aux souffrances des autres. Il lance un appel à la paix, à la tolérance en stigmatisant la guerre et ses conséquences : destructions matérielles, mort d’innocentes victimes, exode des populations qui fuient les lieux des combats et se retrouvent dans des camps, qui souffrent du froid, de la faim, des maladies, sans oublier les problèmes que pose actuellement l’afflux des migrants.

Les objectifs de cette rencontre

  • Établir un dialogue entre l’écrivain et les jeunes Libanais
  • Faire découvrir une œuvre qui traite de thèmes humanistes brûlants d’actualité
  • Se familiariser avec des techniques d’écriture du courant post moderne

Pour cette rencontre, les romans suivants pourraient intéresser le jeune lectorat:

  • Pour le cycle complémentaire : La Petite fille de Monsieur Linh
  • Pour le cycle secondaire : La Petite fille de Monsieur Linh etTrois petites histoires de jouets.
  • Pour le cycle universitaire : L’archipel du chien, Parfums

Propositions d’activités laissées au choix du professeur:

  • Atelier d’écriture
  • Traduction (arabe, anglais)
  • Illustrations du titre ou de certains passages
  • Chansons
  • Adaptation théâtrale de certains passages
  • Tableaux de peinture

Lieu de la rencontre : l’IFL ou bien sur Zoom

 

MODALITÉS D’INSCRIPTION

– Pour vous inscrire au concours, veuillez remplir la fiche d’inscription diffusée avec le projet sur le site de l’ALEF : https://forms.gle/UMXjUGtcg1EWzNCx6

– Envoyer vos participations (textes, vidéos) à l’adresse de messagerie électronique de l’ALEF : alef.liban.2020@gmail.com . Pour les vidéos, les envoyer par wetransfer1 à la même adresse.

 

DATES IMPORTANTES

– Date limite pour les inscriptions : Mercredi 31 mars 2021.

– Rencontre avec l’écrivain : Lundi 14 Juin 2021 à 16h00.

Projet initié par Mme Iham Slim-Hoteit

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1Modalités de l’envoi par wetransfer : Pour transférer des documents attachés (documents word, excel, power point, audios, vidéos…) volumineux que les emails ne peuvent pas transférer, on peut toujours avoir recours à un moyen très efficace : « wetransfer ».

Il s’agit d’une application très légère et facile à mener :

  1. Dans le navigateur, taper « wetransfer.com »
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Rencontre avec Alexandre Najjar

Association Libanaise des Enseignants de Français – ALEF

Beyrouth – Achrafieh – École normale Nabil Azoury

www.alef-liban.org

alef.liban.2020@gmail.com

L’Association Libanaise des Enseignants de Français (ALEF),

en partenariat avec

la Fédération Internationale des professeurs de Français (FIPF)

et l’Institut Français du Liban (IFL),

vous invite à participer au webinaire :

Rencontre avec Alexandre Najjar

Lauréat du Grand prix de la Francophonie 2020

autour de

« Le Silence du ténor, Mimosa, Le roman de Beyrouth »

Projet accrédité par la FIPF

Cycle complémentaire : classes de EB8 – EB9

Cycle secondaire. Cycle universitaire

Après des romans historiques, dont Le Roman de Beyrouth,  l’auteur a composé une trilogie familiale ou autobiographique qui comprend

L’École de la guerre (1999), un récit nourri de son  expérience d’enfant, puis d’adolescent pendant la guerre du Liban.

Le Silence du ténor (2006) où il évoque sa relation avec son père, grand avocat foudroyé par la maladie.

Mimosa (2017) qui est un hommage à sa mère, une femme courageuse et dévouée, passionnée de fleurs et de plantes médicinales.

En 2017, l’ALEF a organisé une rencontre autour de L’École de la guerre et pour 2021, nous avons choisi  Le Silence du ténor et Mimosa.

Dans ces deux récits, Alexandre Najjar rend hommage à ses parents.

Son père, avocat célèbre dont les brillantes plaidoiries lui ont valu le surnom de « ténor »  a représenté pour son fils un modèle à suivre par son intégrité, sa fidélité à sa famille et à sa patrie.

Sa mère, est, à ses yeux, « un être unique », aimante, dévouée à sa famille, généreuse, courageuse.

Alexandre Najjar a écrit leur biographie pour les maintenir vivants dans la mémoire de ceux qui les ont aimés et estimés.

Son écriture révèle son profond amour pour ces deux êtres qui ont contribué à la formation de son caractère et inspiré sa carrière de juriste et d’écrivain.

Ils ont vécu une grande partie de leur vie à Beyrouth, traversé les années de la guerre avec stoïcisme et n’ont jamais pensé à quitter le Liban.

A son amour pour ses parents, l’auteur joint son amour pour Beyrouth, sa ville natale, devenue depuis le 4 août, ville martyre. Il écrit son Histoire à travers la saga d’une famille dans Le Roman de Beyrouth.  Famille et patrie sont ainsi liées dans les trois livres choisis pour l’année 2021.

 

Objectifs de la rencontre

  • Établir un dialogue entre l’écrivain libanais francophone et le jeune public
  • Faire découvrir une œuvre qui traite des relations parents enfants et de la formation de la personnalité.
  • Faire découvrir une œuvre qui traite de l’attachement au pays natal
  • Se familiariser avec trois genres littéraires d’actualité : la biographie alliée à l’autobiographie et le roman historique
  • Faire découvrir les particularités du style de l’écrivain libanais francophone

 

Lectorat concerné

Complémentaire EB8 – EB9 : Le Silence du ténor, Mimosa

Secondaire : Le Silence du ténor, Mimosa, Le Roman de Beyrouth

Universitaire : Le Silence du ténor, Mimosa, Le Roman de Beyrouth

 

Activités ludiques et interdisciplinaires proposées

 

– Ateliers d’écriture

– Exprimer par l’écriture les liens qui unissent les enfants à leurs parents ( rédiger un court récit à la manière d’Alexandre Najjar)

– Écrire une quatrième de couverture

– Reprendre dans un court récit personnel certains événements plaisants ou tragiques qui ont marqué l’Histoire du Liban dans le Roman de Beyrouth.

Théâtre : Mettre en scène une adaptation théâtrale de certains passages des livres choisis (5 à 6 élèves par scène).

– Dessin ou Peinture

– Illustrer la couverture ou certains chapitres des livres choisis.

– Créer des affiches pour promouvoir la lecture des livres choisis.

– Créer des affiches sur les événements historiques de Beyrouth.

– Mener une interview avec l’écrivain, les parents

D’autres activités sont laissées au choix du professeur ou à la créativité des élèves et des étudiants

 

MODALITÉS D’INSCRIPTION

– Pour vous inscrire au concours, veuillez remplir la fiche d’inscription diffusée avec le projet sur le   site de l’ALEF : https://forms.gle/UMXjUGtcg1EWzNCx6

– Envoyez les participations des établissements (les textes et les vidéos) à l’adresse de messagerie électronique de l’ALEF : alef.liban.2020@gmail.com. Pour les vidéos, les envoyer par  wetransfer1 à la même adresse.

 

DATES IMPORTANTES

– Date limite pour les inscriptions : Mercredi 31 mars 2021.

– Rencontre avec l’écrivain : 16 juin 2021 à 16h00.

 

Projet initié par Mme Sophie Nicolaïdès-Salloum

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1Modalités de l’envoi par wetransfer : Pour transférer des documents attachés (documents word, excel, power point, audios, vidéos…) volumineux que les emails ne peuvent pas transférer, on peut toujours avoir recours à un moyen très efficace : « wetransfer ».

Il s’agit d’une application très légère et facile à mener :

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