ALEF, Recommandations 2018

Recommandations

L’École doctorale de l’Université Libanaise et la Fédération Internationale des professeurs de Français (FIPF) représentée par l’Association Libanaise des Enseignants e Français (ALEF) avec l’Association An Nour ont organisé les 22 et 23 mars 2018 un colloque international sur le thème « Le plurilinguisme dans l’enseignement au XXIe siècle : atouts et défis ».

Dans son discours inaugural, Monsieur Serge Borg, Président d’HERACLES, précise que « c’est au service du dialogue des langues et des cultures du monde que le plurilinguisme apparaît comme un véritable projet de société, comme un lieu de rassemblement, de synthèse et de complétude dans le respect des diversités des peuples au sein desquels il se développe, un plurilinguisme où les atouts et les défis de la francophonie, jouent un rôle moteur déterminant ».

A la suite des différentes interventions, plusieurs recommandations ont été proposées en fonction des axes mentionnées dans l’argumentaire.

I- La  politique du plurilinguisme :

Le plurilinguisme au Liban, hérité d’une situation sociohistorique séculaire souffre de l’absence d’une politique linguistique bien claire et bien fondée. Malgré un penchant naturel chez les Libanais vers les langues en général et le français en particulier, nous signalons le manque de planification et de perspectives d’avenir pour une promotion du plurilinguisme plus accessible à une plus grande masse.

Au niveau de la politique éducative, nous assistons à un marché éducatif concurrentiel mettant en avant le secteur privé au détriment du secteur public et favorisant une ouverture vers l’anglais sans qu’il y ait aucune réflexion ou politique de cohabitation et d’intégration des différentes langues. Les curricula et les programmes actuels d’enseignement des langues ont une vision cloisonnée de l’enseignement/apprentissage et font  abstraction du contexte langagier plurilingue de l’apprenant.

Sur ce, nous recommandons aux instances une politique éducative faisant œuvre durable et favorisant la didactique intégrée des disciplines à savoir les DL et DNL.

II- Les méthodologies de l’enseignement/apprentissage des langues

Malgré les orientations du curriculum actuel vers une approche communicative basée sur le développement des quatre  compétences (CO, PO, CE, PE), les méthodologies de l’enseignement/apprentissage des langues avantagent l’expression écrite au détriment de l’oral qui reste le parent pauvre dans notre contexte. Cet état de fait se répercute sur la maîtrise des langues au niveau de l’oral  et de l’écrit en même temps et touche aussi bien l’arabe que les autres langues de scolarisation (français et anglais). Cette situation se caractérise par des pratiques langagières alternant les langues en présence et utilisant fréquemment la traduction sans qu’il y ait prise de conscience ou planification du recours à la langue maternelle ; ainsi, l’instauration de nouvelles tendances en didactique en tenant compte de la réalité du terrain s’avère une nécessité.

III- Les pratiques langagières et les représentations des langues

Des recherches entreprises sur les représentations des langues dans le contexte libanais braquent la lumière sur des attitudes diverses vis-à-vis de ces langues et de leurs fonctionnalités ; ainsi, nous distinguons des langues à usages hauts réservées aux domaines professionnel et éducatif et d’autres langues à usage bas, limitées aux rituels sociaux et religieux. Dans le cadre d’un projet international portant sur les Dynamiques des Usages, de la transmission et des représentations du français dans l’espace arabo-francophone au Maghreb et au Moyen-Orient (DUFRAM), une enquête de terrain menée au Liban, au Maroc, en Algérie et en Tunisie montre que le français est une langue de savoir, de culture mais aussi et surtout une langue de communication, de mobilité et d’intégration professionnelle.

La cohabitation de plusieurs langues dans les pratiques socio-langagières des Libanais nécessite une prise en compte :

  • de toutes les langues connues par les apprenants, à la maison, en classe et hors de la classe pour préserver la place de la langue maternelle et accorder à chaque langue sa place dans le paysage linguistique du pays.
  • de la vie sociale des apprenants pour s’appuyer sur leur savoir et leur expérience familiale.

Ceci permettra de lutter contre l’exclusion scolaire de certains apprenants à travers le respect de leurs répertoires linguistiques, culturels et de leurs identités en tant qu’individus.

IV- L’enseignement du FOS et le plurilinguisme

Adopter une démarche FOS dans un contexte plurilingue exige une ingénierie de formation basée sur les langues et les cultures en présence.

L’arabe n’est pas une langue d’enseignement dans le domaine médical (à l’exception de quelques cours portant sur la déontologie et sur le droit médical tel qu’exercé au Liban). Mais les étudiants seront obligés de l’utiliser dans différentes situations de leur future profession : pour remplir l’historique médical du patient lors de la première visite, par exemple ; pour rédiger une prescription ou une commande de produits ou encore pour publier un article scientifique qui relève de la recherche médicale. Il est donc indispensable au niveau de la formation des enseignants :

– de développer une compétence de médiation linguistique à partir de trois axes :

a) l’axe de la médiation linguistique (traduction / interprétariat);

b) l’axe de la médiation culturelle et interculturelle (plurilinguisme, compétences non verbales et émotionnelles);

c) l’axe didactique et pédagogique (concevoir des activités et évaluer);

– de mettre en place des ressources bibliographiques qui rendent compte de la mobilité du sens de la terminologie médicale et de son usage à différentes époques historiques, tels que les  dictionnaires plurilingues spécialisés à la fois dans l’étymologie des termes médicaux et dans la migration de leur sens du/au domaine médical.

V- Les référentiels des métiers  d’enseignants  dans le contexte plurilingue :

La formation des enseignants dans les contextes plurilingues reste la question préoccupante ; quel référentiel de compétence adopte-t-on? Quelle place accorde-t-on aux compétences langagières dans la formation du et en français ? Faut-il donner la primauté à la formation de professeur polyvalent ?  

Sur le plan didactique et technologique la conception des supports  plurilingues authentiques et la  maîtrise de la nouvelle technologie et des ressources informatiques deviennent  la pierre angulaire de l’enseignement moderne. De ce fait, il semble nécessaire de proposer une nouvelle définition de référentiel d’enseignement. À l’heure actuelle, l’enseignant doit maîtriser plusieurs compétences pour interagir avec un public d’étudiants de plus en plus exigeants et ouverts à autrui.   Dans cet esprit, Perrenoud a souligné l’importance de dix compétences que les enseignants de l’ancienne génération n’avaient pas envisagées auparavant.

En outre, une analyse des méthodes et manuels scolaires préoccupe les enseignants et les concepteurs des programmes puisqu’ils ne répondent pas aux  besoins et aux tendances actuelles en didactique des langues.

VI- Les troubles du langage et le plurilinguisme mal géré   

L’absence des textes clairs en matière de politique linguistique se répercute négativement sur la qualité de l’enseignement/apprentissage et sur le suivi des troubles d’apprentissage et leur prise en charge d’où l’importance de doter les établissements scolaires de dispositifs de remédiation adéquats.

Nous mettons à la disposition des acteurs-décideurs de la réforme des curicula ces recommandations non exhaustives mais pertinentes scientifiquement.

 

Le comité scientifique du colloque, Mesdames  Sophie Nicolaïdes Salloum              Ilham Slim-Hoteit               Randa Naboulsi

Synthèse Mmes Slim et Naboulsi

Synthèse

Mmes Ilham Slim-Hoteit et Randa Naboulsi

 C’est pour nous un très grand honneur et un réel plaisir de clôturer ce colloque international portant sur « Le plurilinguisme dans l’enseignement au XXIème siècle: atouts et défis ».

Tout d’abord un grand merci à tous les intervenants et à tous les participants qui ont accepté de nous faire partager leurs expériences. Nous avons assisté à plusieurs débats, ateliers et conférences portant sur des thèmes complémentaires et différents, attenant à une même thématique « Le plurilinguisme».

La première séance plénière a été consacrée aux réformes des curricula de formation universitaire et leurs adaptations aux besoins linguistiques du marché du travail.

Langues et employabilité animée par Monsieur Hervé Sabourin et Monsieur Mohamed Embarki, a abordé les représentations des langues chez les jeunes francophones et le rôle des langues dans l’insertion professionnelle dans le Monde Arabe.

La deuxième plénière, animée par Mme Salam Diab-Duranton et Mme Rachida Dumas, a traité « la formation des enseignants dans les contextes plurilingues ».

Suite aux plénières, deux séances parallèles ont été réservées à la riche problématique des écrivains plurilingues. Les différentes communications ont cherché à comprendre la notion de plurilinguisme littéraire à travers l’expérience des écrivains francophones. Les intervenants ont tenté de percevoir comment les écrivains envisagent les différentes langues en présence et quels sont les rapports qu’ils entretiennent avec leur outil premier, langue maternelle classique (soutenue) et dialectale. Ils se sont penchés particulièrement sur les rapports entre langue(s) et littérature, langues et identité et sur l’idée de l’écrivain comme passeur de cultures.

Jean-Michel Nzikou a analysé dans sa communication l’expérience scripturale de l’écrivain congolais T Chicaya U Tam’si dans ses deux romans les Concrelats et Ces fruits si doux de l’arbre à pain. Il a mis l’accent sur sa façon d’envisager les différentes langues en présence dans sa production littéraire et les rapports entre langues et littérature. Une attention particulière est portée à sa posture auctoriale ou à sa manière de se faire passeur de cultures.

Les rapports aux langues et cultures et les questions identitaires, l’identité pluriculturelle ou l’identité double en construction sont abordés par deux intervenantes, Mme Faten Kobrosli qui a travaillé sur Dans la paix, l’amour et rien d’autre de l’écrivaine Libanaise Ezza Agha Malak et Mme Sarah Kouaider-Rabah qui a analysé le roman de Rosie Pinhas – Delpueche Les suites bysantines.

 Mme Franceline Daher-Planche, a traité les dimensions interculturelles des enseignements spécialisés en master de didactique de la langue Française : l’étudiant doit connaître la culture de l’autre et l’interpréter notamment la culture française. Mais il doit, pour commencer, connaître sa propre culture à travers la langue de l’autre pour penser et parler l’interculturel: l’œuvre de l’écrivain libanais Alexandre Najar a servi de corpus à cette étude.

 Mme Mériem Zeharaoui, a étudié Dans le cadre de sa communication, le rapport à la langue française qu’entretient l’écrivaine sénégalaise Fatou Diome, dans son premier roman Le ventre de l’Atlantique, thématisation de la langue française et recours à la langue maternelle, faisant apparaître ce que l’on pourrait nommer une « écriture mixte ».

 Mme Dalia Khraybani, a décrypté les différentes figures du métissage dans Tribulations d’un bâtard à Beyrouth de l’écrivain libanais d’expression française Rami Zein, elle a démontré comment le métissage, générateur d’une identité hybride se propose comme solution à la crise identitaire endurée par le personnage principal du roman.

 Mme Carole Ajami, a traité dans un premier temps son rapport à la langue française en tant qu’écrivaine libanaise d’expression française puis elle a exposé son travail de recherche en tant que doctorante à l’UL, son choix d’écrivains de langues et cultures différentes pour son corpus, leurs rapports au français : les questions de plurilinguisme, de pluri-culturalité et identité constituent des centres d’intérêt pour sa recherche.

 Mme Amal Ammar, s’est penchée sur les difficultés de l’apprentissage de la lecture en s’appuyant sur les conclusions des recherches les plus récentes relatives au travail sur le code, la conscience phonétique et le lien entre lecture et écriture.

Après ces deux séances parallèles, deux séances consécutives ont été consacrées à « La formation initiale et continue des enseignants dans les contextes plurilingues : disciplines linguistiques (DL) et disciplines non linguistiques (DNL) ».

 Mmes Randa Naboulsi, et Ilham Slim-Hoteit ont traité la « Maîtrise du français langue véhiculaire des savoirs disciplinaires, chez des futurs enseignants des sciences, dans un contexte plurilingue au Liban ». Le recours à l’arabe dialectal libanais est récurrent dans des situations d’interaction orales dans les classes des disciplines non linguistiques. A partir d’une étude des besoins langagiers émanant du terrain, elles ont essayé de définir le niveau du français requis chez de futurs enseignants des sciences.

 M. Stéphan-Ahmad Hafez et Mme Nada Basbous ont ciblé dans leur communication «les cours bilingues dans les disciplines scientifiques. Le cas des cours de biologie au Département d’éducation physique et sportive de la Faculté de Pédagogie ». A partir des enquêtes de terrain, d’observations de classes et d’analyse des supports de cours, les auteurs ont étudié la façon dont les cours sont préparés, organisés et animés dans ces DLN et ils ont réfléchi à un plan d’action pour des cours de disciplines bi /trilingues complémentaires et contextualisés.

 Mmes Souheir El Haj et Hiam Daou, dans leur communication « Le plurilinguisme : une entrée pour la remédiation aux erreurs portant sur l’emploi des pronoms », ont analysé les productions écrites en langue française des apprenants, ont remarqué que l’emploi erroné de plusieurs catégories et fonctions grammaticales, surtout celle des pronoms, pourrait être imputé à l’interférence de la langue maternelle. Ce qui les a poussées à se demander dans quelle mesure l’entrée comparative, ou “conjointe”, par la syntaxe des deux langues (LM et LE) pourrait remédier aux erreurs syntaxiques des apprentissages dans ce domaine. La méthode suivie sera celle de l’analyse des erreurs qui devra conduire à proposer une syntaxe de remédiation répondant aux besoins des étudiants.

 Mme Nada Abdallah, a essayé de présenter les domaines d’usage du français dans le contexte libanais vis-à-vis des pratiques de l’arabe ou « des arabes ». Une comparaison entre les manifestations des langues d’usage est menée suite aux résultats du« projet DUFRAM ».

La 7ème et dernière séance a été également consacrée à « La formation initiale et continue des enseignants dans les contextes plurilingues »

Mme Radiah Haddadi, Dans un contexte algérien plurilingue par excellence où se concrétisent les politiques linguistiques entretenues par l’Etat ainsi que les conflits linguistiques générés. Cette contribution a mis l’accent, à partir d’une enquête de terrain, sur les problèmes d’apprentissage de FLE, notamment ceux liés à la prononciation chez les apprenants algériens. les causes des carences en prononciation du français sont dues incontestablement et en partie intégrante à la dissimilarité des deux systèmes phonologiques (arabe et français) et pourraient aussi être en rapport avec les représentations sociolinguistiques de cette langue.

 Mmes Souad Saidoun et Imane Ouahib se sont intéressées aux difficultés liées au traitement de l’implicite, chez les lycéens algériens, lors de la lecture d’un texte littéraire. Partant d’un constat sur le terrain, elles ont remarqué lors de la lecture du texte littéraire que de nombreux lycéens peinent à interpréter l’implicite. Ce constat nous a amené à se poser les questions suivantes : Quelle place accorde-t-on à l’enseignement des inférences au cycle secondaire ? et comment favoriser l’enseignement des inférences ? Cette recherche vise à approcher les pratiques enseignantes pour décrire ce qui se fait dans le traitement de l’implicite et à proposer un dispositif qui favoriserait l’activité inférentielle.

 Mme Wajiha Smaili, a montré que l’une des principales manifestations du bi-plurilinguisme dans le système scolaire libanais c’est l’enseignement précoce de deux ou plusieurs langues dès l’entrée de l’élève à l’école. L’étude de Mme Smaili a porté sur une analyse des manuels de la première classe de primaire (EB1( d’arabe et de français les plus utilisés dans les écoles libanaises (publiques et privées). Elle a dans un premier temps déterminé les compétences de base pour entrer en lecture, elle a ensuite conçu une grille d’analyse des manuels à partir des compétences déterminées, des grilles d’analyse des manuels de langues et une prise en considération de la réalité du terrain. La présentation s’inscrit dans la perspective d’une didactique intégrée des langues dans un contexte plurilingue.

 Mme Hoda Koteich, Plusieurs études et statistiques ont confirmé que les libanais parlent plusieurs langues, dont récemment le rapport élaboré suite aux données collectées dans le cadre d’un projet international portant sur les Dynamiques des Usages, de la transmission et des représentations du Français dans l’espace Arabo-francophone au Maghreb et au Moyen-Orient (DUFRAM).

Les résultats ressortissant de ce rapport prouvent, par les chiffres, la cohabitation de plusieurs langues dans les pratiques socio-langagières des libanais, où plusieurs facteurs (psychologiques, sociologiques, linguistiques, culturels et cognitifs) entrent en jeu.

Il s’agit principalement des trois langues : l’arabe (avec toutes ses variantes), le français et l’anglais. L’anglais dont la présence était timide dans la société libanaise, réussit à y trouver place, mais sans pour autant supplanter le français, comme c’est généralement le cas actuel dans le milieu éducatif libanais.

La Table Ronde en plénière animée par Mme Sophie Nicolaïdès-Salloum a traité « Contact des langues : les français en francophonie »

Intervenants : M. Serge Borg, M. Hayssam Kotob, Mme Rachida Dumas, M. Youcef Arrif, M. Jean-Michel Nzikou, M. Adil El Madhi.

Le français est une langue universelle partagée par des locuteurs venus des quatre coins du monde. Et comme une langue est une culture, elle s’enrichit grâce aux apports des autres langues et elle enrichit, à son tour, les langues en contact avec elle.

Que faut-il faire des mots ou expressions produits des cultures francophones ? Faut-il les intégrer dans la langue française ou juste les signaler comme des mots exotiques ? A quel point le français répond-il aux besoins de ses interlocuteurs dans l’espace francophone ?

Si la langue française tient à rester une langue universelle, elle doit faire preuve de souplesse.

Pour terminer, il est intéressant de noter que cette synthèse a fait suite à la synthèse conjointement élaborée par M. Serge Borg et Mme Salam Diab-Duranton.

 

Compte-rendu de « l’Atelier associatif »

Compte-rendu  de « l’ Atelier associatif »

Dans le cadre des travaux du colloque « Le plurilinguisme dans l’enseignement au XXIème siècle :atouts et défis » les 22 et 23 mars à l’Ecole Doctorale des Lettres, Sciences Humaines et Sociales, l’Atelier Associatif animé par Mme Cynthia  Eid-Fadel, Vice-Présidente de la Fédération Internationale des Professeurs de Français (FIPF), a eu lieu le 24 mars à 10 heures  à Tripoli à l’Université El Jinane, grâce à l’appui moral et financier du Président de l’Université notre collègue S.E.M. le  Professeur Bassam Baraké et son équipe.

Tout a été soigneusement préparé par l’Association Libanaise des Enseignants de Français (ALEF) : choix de la ville de Tripoli, vu le besoin  d’actions culturelles  et de promotion de la langue française dans cette région,  choix du partenaire (Université el Jinane),  départ  et retour à Beyrouth et le  déjeuner somptueux et convivial offert via l’Université El Jiane, par l’Association « El Azem » présidée par S.E.M. l’ancien Premier Ministre  Najib Mikati : Le frère du premier Ministre Docteur Abed el Ilah Mikati nous a accueillis très chaleureusement, lors du déjeuner.

Parti à 7h30 de Beyrouth, le groupe ALEF arrive à 9h00 à Tripoli : La circulation dans le sens du nord  étant  très fluide, samedi matin.

Les membres de l’ALEF qui étaient présents sont : Mme  Randa Naboulsi, M. Habib Zorkot, Mme Ilham Slim-Hoteit, Mme Joséphin Akel, Mme Maha El Housseini, Mme Faten Kobrosli.

Notre Présidente Mme Sophie Nicolaïdès-Salloum, a été retenue à Beyrouth pour une raison de santé.

Étaient présents nos partenaires, le Directeur général de l’Association An Nour Monsieur Hayssam Amhaz et Mme Rima Mohamad Younès coordinatrice du français dans cet établissement.

L’inauguration a débuté par un bref  discours de bienvenue du Président de l’Université El-Jinane, S.E.M. le Professeur Bassam Baraké, et par le discours du Directeur du Centre de Recherches et de Développement de l’Université. Suite à ces deux discours, Mme Ilham Slim-Hoteit, Secrétaire Générale de l’ALEF, a pris la parole pour remercier la Fédération Internationale des Professeurs de Français d’avoir proposé cet « Atelier Associatif » et  l’Université El Jinane  de l’avoir accueilli dans sa prestigieuse enceinte. Elle a ensuite exposé les objectifs de l’atelier et  son contenu : l’atelier comprend une présentation générale des projets et activités des associations d’enseignants de français, il présente les défis actuels rencontrés par les associations. Dans cet atelier il est notamment question de l’importance des plans d’action, de la démarche par projets et de diversification des activités, des partenariats et des financements. Il s’adresse  à des personnes qui sont déjà membres d’une association d’enseignants de français et à celles qui aimeraient en savoir plus sur les activités et le rôle de ces associations. Il comporte également  une présentation de la FIPF et de ses actions.

Enfin, Mme Bouchra Adra, Présidente de l’ANEFL, a pris la parole, pour présenter les différents projets de son Association et remercier la FIPF et Mme Cynthia Eid-Fadel.

Madame Cynthia Eid-Fadel  a animé l’atelier avec beaucoup d’enthousiasme, d’engagement et de professionnalisme en présence d’un public de 22 enseignants de tous les  niveaux (primaire, secondaire et universitaire), du secteur public et privé (6 adhérents de l’ALEF et 5 adhérents de l’ANEFL) les autres enseignants, sont venus intéressés par l’invitation que M. Mathieu Weeger, Attaché de Coopération Linguistique et Educative à l’IFL, Ambassade de France au Liban , avait lancé, par l’invitation sur notre site, et  l’invitation sur le site de la FIPF.

J’aimerais préciser que l’ALEF s’est occupée de l’organisation mais dans les lettres d’invitation adressées aux établissements, sur notre site et lors de l’Atelier nous avons bien dit que c’est un atelier co-organisé par l’ANEFL et l’ALEF par ce que nous tenons à fédérer pour le bien de notre cher pays…notre main est toujours tendue à notre chère  Présidente de l’ANFEL, Mme Bouchera Adra.(En PJ les deux invitations que nous avons adressées en arabe et en français aux établissements, elles portent le logo de l’ANEFL aussi ( pour le français nous avons adopté votre texte pour sa clarté et précision).

Cher Monsieur Grivelet,

Ce type d’atelier est très intéressant, non seulement, il contribue largement à une meilleure visibilité des associations et de la FIPF mais il permet aux associations de se rapprocher, de fédérer pour la promotion de cette belle langue  que nous aimons et qui nous unit. Nous avons toujours tenu au français et aux valeurs véhiculées par la langue et la culture françaises … reste à signaler qu’au Liban nos rapports au français sont séculaires et nous y tenons aujourd’hui et toujours.

Proposition :

L’ALEF souhaite que ces ateliers associatifs  se démultiplient à toutes les occasions et  pense particulièrement au congrès de la CMA à Agadir.

Respectueusement,

Pour l’ALEF

Professeur Ilham Slim-Hoteit

Ecole Doctorale-Université Libanaise

Secrétaire Générale de l’Association Libanaise des Enseignants de Français (ALEF)

Synthèse de M. Serge Borg

CR du colloque sur « L’enseignement du plurilinguisme au XXI° siècle : atouts et défis »

Chères et chers collègues,

Comme le veut la tradition académique, nous allons donc à présent, procéder au bilan de ce colloque sur « l’enseignement du plurilinguisme au XXI° siècle : atouts et défis ». Il aura réuni des enseignants-chercheurs de divers horizons scientifiques, lui conférant ainsi, une dimension épistémologique d’envergure et de qualité, en constituant un  carrefour de disciplines des sciences humaines.  Elles auront considérablement enrichi les débats sous l’égide de spécialistes en didactique du FLE, mais aussi d’autres langues (avec bien sûr, d’éminents arabisants), des chercheurs en sciences du langage (linguistes, phonéticiens, orthophonistes), en sciences de l’éducation, en psychologie, sans oublier la littérature, la civilisation et la culture dans toutes ses déclinaisons (théâtre, cinéma, diffusion du livre, spectacles vivants, et audiovisuel…).

Appréhendé dans l’orbite de la francophonie politique et culturelle, l’enseignement du plurilinguisme (mot-clé de ce colloque) au XXI° siècle, s’est également décliné sur le paradigme des représentations mentales concernant les langues, sur les normes et les usages en vigueur et sur les langues véhiculaires du savoir, dans les pays du Maghreb et du Machreq, et plus particulièrement au Liban, dans ce pays à la configuration linguistique et culturelle hautement complexes, uni dans la diversité.  Entre les politiques linguistiques et éducatives « confessionnalisées », les besoins de terrain et les moyens du bord ; une série de conférences et de communications, riches et diversifiées, sont venues refléter les préoccupations des chercheurs, de nature à la fois scientifiques, pédagogiques, professionnelles et sociétales.

Le plurilinguisme et son corollaire, le pluriculturalisme ont été explorés dans leurs aspects les plus traditionnels, à savoir le corpus et le statut des langues, mais aussi avec des leviers très féconds de promotion que sont le FOS (Français sur objectifs spécifiques), le FOU (français sur objectifs universitaires) pour une meilleure insertion professionnelle et pour de plus grandes mobilités (étudiante, enseignante et des chercheurs). Ils ont également été explorés, sur plan purement didactique, avec tout ce que suppose, sur le plan curriculaire et des contenus des programmes, la mise en place d’un dispositif plurilingue.

Ce dernier convoque, bien évidemment, des impératifs institutionnels (la prise en compte des besoins par les différentes instances éducatives officielles), mais aussi de formation initiale et continue des professeurs. L’enseignement du plurilinguisme, apparaît ainsi comme un potentiel vecteur en devenir, et les différentes contributions entendues durant ces deux journées d’études, n’auront pas peu contribué à formuler des avancées significatives, que les actes de ce colloque s’emploieront à formuler de manière explicite.

Par-delà les analyses politiques, institutionnelles, scientifiques et professionnelles ; ce colloque en terre levantine s’est révélé à la fois passionnant et très porteur sur le projet de société plurilingue. Il aura eu le mérite de replacer la réflexion sur le projet toujours délicat mais ô nécessaire, de construction identitaire en le dépassionnant, dans une actualité sociétale en constante mutation, à l’image de l’espace géopolitique en devenir que constituent les pays du pourtour méditerranéen, et bien au-delà.

C’est donc au service du dialogue des langues et des cultures du monde que le plurilinguisme apparaît à l’issue de ce colloque, comme un véritable projet de société, comme un lieu de rassemblement, de synthèse et de complétude dans le respect des diversités des peuples au sein desquels il se développe, un plurilinguisme où les atouts et les défis de la francophonie, jouent un rôle moteur déterminant.

 

Merci encore pour vos brillantes productions, pour votre enthousiasme contagieux et sachez que si ce colloque a pu briller de tous ses feux, durant ces deux journées très intenses, tout le mérite vous en revient.

Rapport sur le colloque

Rapport sur le colloque
« Le plurilinguisme dans l’enseignement au XXIe siècle : atouts et défis »

 

Le jeudi 22 mars et le vendredi 23 mars 2018, à l’Ecole Doctorale des Lettres, Sciences Humaines et Sociales de l’Université Libanaise (Beyrouth), s’est déroulé le colloque international sur le sujet « Le plurilinguisme dans l’enseignement au XXIe siècle : atouts et défis », organisé par l’Université Libanaise-Ecole doctorale des Lettres, Sciences Humaines et Sociales, la Faculté de Pédagogie et la FIPF représentée par l’Association Libanaise des Enseignants de Français (ALEF) en partenariat avec l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), l’Institut Français du Liban (IFL), le Laboratoire  ELLIADD de l’Université de Franche-Comté et l’Association An Nour en  présence des professeurs venus de France, du Maghreb (Algérie, Maroc, Tunisie) et des professeurs libanais, M. Hervé Sabourin, Directeur régional de l’AUF,  M. Mathieu Weeger, Attaché de Coopération Linguistique et Educative à l’Institut Français du Liban (IFL), M. Hayssam Amhaz  Directeur Général de l’Association An Nour, Mme Nicole Saliba-Chalhoub, Vice –Présidente de l’ALEF, Doyenne de la Faculté des Lettres et Présidente de l’Ecole Doctorale de l’Université du Saint Esprit (Kaslik), Mme Sophie Nicolaïdès-Salloum, Présidente de l’ALEF, les Coordinatrices du colloque, Mmes Ilham Slim-Hoteit, Secrétaire Générale de l’ALEF et Randa Naboulsi, les membres du Bureau Exécutif de l’ALEF, M. Hayssam Kotob représentant de l’Ecole Doctorale, Mme Cynthia Eid-Fadel, Vice-Présidente de la FIPF et M. Mohamad Mohsen, Doyen de  l’Ecole Doctorale, représentant du Président de l’Université Libanaise.

Après la cérémonie d’ouverture, Mme Cynthia Eid Fadel, Vice- présidente de la FIPF et M. Serge Borg (ELLIAD) ont présenté conjointement la conférence inaugurale.

            Ont suivi durant les deux jours des interventions de qualité sur plusieurs sujets selon les axes proposés dans les domaines des politiques linguistiques, des pratiques langagières, de la technologie de l’information et de la communication, des difficultés d’apprentissage dans un contexte plurilingue et les prises en charge des troubles d’apprentissage, de la formation initiale et continue des enseignants, de la didactique, de la linguistique, de la socio- linguistique et de la littérature.

Les interventions ont tenté de trouver des réponses à certaines problématiques brûlantes  d’actualité : les rapports aux langues et cultures, les questions identitaires : identité double ou plurielle en constitution, les TICE et leur rôle  dans la diffusion sans oublier la question du plurilinguisme et employabilité…

La Table ronde animée par la Présidente de l’ALEF sur «Le contact des langues: les français en francophonie » a constitué un moment très fort dans ce colloque où d’éminents chercheurs ont discuté de  l’apport de l’espace francophone au français, de  l’avenir des mots ou expressions produits des cultures francophones.

Dans leur synthèse M. Serge Borg et Mme Salam Diab-Duranton concluent :

« Par-delà les analyses politiques, institutionnelles, scientifiques et professionnelles ; ce colloque  en   terre levantine s’est révélé à la fois passionnant et très porteur sur le projet de société plurilingue… C’est donc au service du dialogue des langues et des cultures du monde que le plurilinguisme apparait à l’issue de ce colloque, comme un véritable projet de société, comme un lieu de rassemblement, de synthèse et de complétude dans le respect des diversités des peuples au sein desquels il se développe, un plurilinguisme où les atouts et les défis de la francophonie, jouent un rôle moteur déterminant. Merci encore pour vos brillantes productions, pour votre enthousiasme contagieux et sachez que si ce colloque a pu briller de tous ses feux, durant ces deux journées très intenses, tout le mérite vous en revient ».

 Un nombreux public a suivi avec intérêt l’exposé des expériences de nos collègues venus de trois aires géographiques, leurs  recherches et l’état des lieux sur le plurilinguisme intégré  dans l’enseignement du français dans leurs pays respectifs.

Toutes les personnes présentes ont souligné la richesse de ce colloque et les perspectives d’avenir offertes aux enseignants de français.

 Enfin, un autre moment fort est à souligner, celui de « l’Atelier associatif » co-organisé par l’ALEF et l’ANEFL et animé par Mme Cynthia Eid-Fadel, Vice-Présidente de la FIPF. Il s’est déroulé à l’Université El Jinane à Tripoli, le samedi 24 mars, dans une ambiance conviviale grâce au soutien du Président de l’Université El Jinane Professeur Bassam Baraké et  son équipe.

 L’ALEF remercie tous ceux qui ont contribué à la réussite de cette activité culturelle.

                                                               Sophie Nicolaïdès-Salloum et Ilham Slim-Hoteit

Mot d’ouverture de la secrétaire générale

Mot d’ouverture de la coordinatrice, Mme Ilham Slim-Hoteit, Secrétaire Générale de l’ALEF

 

Honorable assemblée,

Nous nous réjouissons d’avoir réussi à réaliser ce colloque, accrédité par la Fédération Internationale des Professeurs de Français (FIPF). Cette belle rencontre, cet excellent moment d’échange et de partage nous réunit autour d’une  thématique d’actualité « le plurilinguisme dans l’enseignement au XXIème  siècle: atouts et défis ».

Par ses dimensions inter et transculturelles, le plurilinguisme se révèle comme une des réponses aux diverses formes d’hégémonie politique, culturelle et économique (cf. la charte européenne du plurilinguisme). Car il est le garant de la diversité, de la créativité et de la paix.

Lors du colloque, nos interrogations tourneront autour des questions suivantes : quelles sont les politiques linguistiques mises en œuvre actuellement ? Quel est l’impact sur le marché du travail des différentes réformes pédagogiques et linguistiques entreprises aux niveaux national et international ? Quelles sont les méthodologies véhiculées à travers les curricula et leurs transpositions didactiques sur le terrain ? Quelles sont les caractéristiques des pratiques langagières dispensées dans les milieux socioéducatifs plurilingues ?

Les réponses cibleront de manière non exhaustive les points suivants :

  • Les politiques linguistiques, les dispositifs didactiques, l’enseignement précoce, les besoins du marché du travail et l’employabilité ;
  • Les pratiques langagières, les représentations, les normes et les langues véhiculaires des savoirs ;
  • Les TIC et leurs rôles dans le développement et la diffusion du plurilinguisme ;
  • Les pratiques de classe et les formations des enseignants ;
  • Les difficultés d’apprentissage et les prises en charge des troubles d’apprentissage dans les contextes plurilingues ;
  • la littérature en contexte plurilingue ;
  • le plurilinguisme et l’employabilité.

Les participants auront l’occasion d’assister à la conférence inaugurale et aux deux conférences plénières de demain : Trois conférences  animées par d’éminents experts.

Ils pourront participer aux différentes séances  portant sur les axes définis dans l’appel à communications et à la table ronde sur « le contact des langues: les français en francophonie » sans oublier ce moment fort qu’est la synthèse et les recommandations.  Ils profiteront des expériences menées par leurs collègues et discuteront des problèmes posés par les différentes pratiques scolaires et universitaires.

Pour terminer, je vous rappelle, chers intervenants, que vous disposez d’un quart d’heure pour vos interventions même quand vous intervenez en binôme. Merci de respecter le temps qui vous est imparti et de bien vouloir donner le CD de vos  communications au comité d’accueil, si vous ne l’avez pas encore fait.

Je voudrais signaler que la lourde tâche de coordination qui s’est étalée sur plusieurs mois a été accomplie conjointement par Mmes les Professeurs Ilham Slim-Hoteit et Randa Naboulsi.

  • Il ne me reste qu’à souhaiter, à tous les participants, le bon déroulement des activités de ce colloque et vous remercier de votre écoute.

Allocution de la Présidente

Colloque « Le plurilinguisme dans l’enseignement au XXIe siècle : atouts et défis »

Allocution de la Présidente de l’ALEF

Mesdames, Messieurs de l’auguste assemblée

Chers collègues, chers étudiants

Depuis sa fondation en 1990, l’Association Libanaise des Enseignants de Français œuvre pour la promotion du français au Liban avec les professeurs de tous les cycles dans l’enseignement public et privé.

Pour communiquer notre passion pour cette « langue belle avec des mots superbes », selon Yves Duteil, nous avons organisé différentes activités scientifiques et culturelles dont je cite quelques-unes : onze congrès nationaux, un colloque moyen-oriental au cours duquel, je tiens à le préciser, a été fondée la Commission du monde arabe-CMA-, des colloques internationaux, deux congrès régionaux, des festivals de théâtre, des concours, des rencontres avec des écrivains libanais francophones, la publication des actes des congrès et des bulletins. Tout ceci  dans le passé.

Aujourd’hui, c’est à un colloque international sur le plurilinguisme qui fait suite à notre séminaire sur l’oral que nous sommes heureux de vous convier.

Cette activité culturelle a pu être réalisée grâce à plusieurs partenaires qui ont œuvré avec l’ALEF et que j’aimerais remercier.

Au nom de notre association, je tiens à  remercier Monsieur le Professeur Fouad Ayoub, Président de l’Université Libanaise d’avoir accepté de patronner ce colloque.

Nos remerciements vont également à M. Mohammad Mohsen, Doyen de l’Ecole doctorale de l’Université Libanaise pour nous avoir accueillis dans ces murs.

Je remercie également la Faculté de Pédagogie de l’Université Libanaise en la personne de sa Doyenne Mme Thérèse Hachem.

Je remercie l’Agence universitaire de la francophonie, Bureau Moyen-Orient en la personne de son directeur M. Hervé Sabourin pour le soutien moral et financier qui nous a été octroyé.

 

            J’adresse également  mes remerciements à l’Institut français du Liban en la personne de Mme Rachida Dumas, représentée par M. Mathieu Weeger, pour le soutien moral et financier qui nous a été accordé.

Mes remerciements vont à la Fédération internationale des Professeurs de français pour avoir bien voulu accorder l’accréditation à cette activité culturelle. Elle est représentée aujourd’hui par sa Vice-Présidente Mme Cynthia Eid-Fadel qui donnera une conférence inaugurale

Je remercie Monsieur Serge Borg, Directeur du Département de Français Langue étrangère ELLIAD,  et Président du Forum « Héraclès » d’avoir accepté de participer à ce colloque en présentant une conférence inaugurale

J’adresse mes remerciements à l’Association An Nour en la personne de M. Hayssam Amhaz, pour l’appui financier et logistique qui nous a été apporté.

Je remercie les collègues français, algériens, marocains, tunisiens, congolais et les collègues libanais qui,  au cours de leurs interventions, nous ferons partager leur expérience dans le domaine du plurilinguisme. Un grand merci également aux modérateurs et modératrices des séances dont Mme Nicola Saliba Chalhoub, notre Vice- Présidente et Doyenne de la Faculté des Lettres et Présidente de l’Ecole doctorale de l’Université Saint-Esprit de Kaslik.

Enfin, mes remerciements s’adressent à ceux qui ont travaillé à l’organisation de ces deux jours, M. Hayssam Kotob, les membres de l’Association An Nour dont Mme Rima Younes et aux membres du Bureau de l’ALEF,  en particulier, aux coordinatrices Mme Randa Naboulsi et Mme Ilham Slim Hoteit notre Secrétaire générale qui s’est dévouée sans compter  ainsi qu’à Mme Rima Mansour et à notre webmestre, M. Habib Zorkot.  Tous n’ont pas ménagé leurs efforts pour le succès de ce colloque.

Pour terminer, je vous souhaite, je nous souhaite de passer deux journées fructueuses au cours desquelles nous échangerons nos réflexions sur un sujet brûlant d’actualité et nous partagerons surtout le plaisir d’être ensemble.